Recension : Programming with STM32 Nucleo Boards
18 juillet 2018
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Le mieux est parfois l'ennemi du bien ! L'un des plus éminents facteurs ayant découragé les acheteurs potentiels des cartes à microcontrôleurs STMicroelectronics a toujours été le (trop ?) vaste choix de modèles. Pour certains c'est excitant et cela reflète le progrès technologique ininterrompu tandis que pour d'autres, on ne sait jamais quel contrôleur ni quelle carte STM32 seront les mieux adaptés à l'application envisagée. Honnêtement, il faut bien dire qu'avec la gamme pléthorique STMicro, il est facile de se perdre parmi les processeurs ARM et ARM-Cortex.
Les cartes de développement de chaque classe sont brièvement décrites en insistant en particulier sur leur consommation, leur vitesse relative et leur coût. Certaines de ces cartes de développement sont compatibles Arduino, ce qui devrait favoriser leur adoption par les débutants. Là encore, l'auteur fait du bon travail pour clarifier en quelques pages l'utilisation un peu déroutante des processeurs STM32 L d'entrée de gamme, des Cortex M0+, M3 et M4 en milieu de gamme et des Cortex M3, M4 et M7 en haut de gamme, tous distribués sur la plateforme Nucleo.
Petite lacune, la mise en avant par l'auteur de la carte de développement Nucleo L476RG pour les expériences du livre est malheureusement sans véritable argumentation technique. Avec une mémoire flash/RAM totale de 1 Mo, la 476 est au sommet de la gamme Nucleo-64. Il s'agit d'une carte ultra basse consommation à 64 broches avec une connectique ST Morpho et E/S Arduino. Le dessus de la carte (photo) embarque le circuit ST Link qui est globalement le même sur toutes les cartes de développement Nucleo. On peut le détacher, mais on perd alors la faculté d'alimenter le système via le port mini USB.
La lisibilité de l'arborescence (ST) Micro laisse à désirer
C'est précisément à ce problème que l'auteur Dogan Ibrahim s’attaque et qu’il parvient à l'estomper dès le début du livre. En moins de vingt pages, il réussit à présenter la première synthèse des cartes Nucleo que je trouve claire, plutôt que confuse ou bien beaucoup trop détaillée... comme dans les propres publications de STMicroelectronics. Les principaux groupes sont :- Nucleo-32
- Nucleo-64
- Nucleo-144
Les cartes de développement de chaque classe sont brièvement décrites en insistant en particulier sur leur consommation, leur vitesse relative et leur coût. Certaines de ces cartes de développement sont compatibles Arduino, ce qui devrait favoriser leur adoption par les débutants. Là encore, l'auteur fait du bon travail pour clarifier en quelques pages l'utilisation un peu déroutante des processeurs STM32 L d'entrée de gamme, des Cortex M0+, M3 et M4 en milieu de gamme et des Cortex M3, M4 et M7 en haut de gamme, tous distribués sur la plateforme Nucleo.
Petite lacune, la mise en avant par l'auteur de la carte de développement Nucleo L476RG pour les expériences du livre est malheureusement sans véritable argumentation technique. Avec une mémoire flash/RAM totale de 1 Mo, la 476 est au sommet de la gamme Nucleo-64. Il s'agit d'une carte ultra basse consommation à 64 broches avec une connectique ST Morpho et E/S Arduino. Le dessus de la carte (photo) embarque le circuit ST Link qui est globalement le même sur toutes les cartes de développement Nucleo. On peut le détacher, mais on perd alors la faculté d'alimenter le système via le port mini USB.
Astuce de l'initié
STMicroelectronics met en avant un système de distribution promotionnelle pour ses cartes de développement. En fait, il est tellement omniprésent que vous aurez du mal à quitter un salon comme embedded world ou electronica sans rapporter un « machin-STM32 » ou Nucleo dans votre cabas.Lire l'article complet
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