Le bilan du détecteur de rayonnement nucléaire FNIRSI GC-02

FNIRSI propose une large gamme d'instruments, notamment des oscilloscopes, des multimètres, des fers à souder et des appareils de mesure divers. Dans cet article, nous nous penchons sur la deuxième version de leur détecteur de radiation nucléaire (ou compteur Geiger), le GC-02.
 
 

Présentation générale

Le FNIRSI GC-02 est un nouveau détecteur de rayonnement nucléaire (également connu sous le nom de compteur Geiger) au design élégant et à la taille compacte. Il utilise un tube de Geiger-Müller tube pour détecter les rayonnements ionisants, notamment les rayons gamma, les rayons bêta et les rayons X. L'appareil est équipé d'un écran LCD IPS haute définition de 1,5 pouce qui offre une interface claire et bien organisée, affichant les valeurs en temps réel, les valeurs moyennes, les valeurs maximales et les lectures cumulées d'un seul coup d'œil. Les utilisateurs peuvent configurer les seuils d'alarme, régler les temps de veille et d'arrêt et choisir entre huit langues. Les autres fonctions proposées comprennent un mode de surveillance programmé, comme une vue historique qui enregistre jusqu'à 10 mesures dans une mémoire non volatile, qui sont conservées lorsque l'appareil est éteint. Le GC-02 est alimenté par une batterie rechargeable au lithium.

Spécifications techniques

Les caractéristiques fournies par FNIRSI sont les suivantes :

• Dimensions: 106.5 × 44.5 × 25 mm
• Détecteur : tube de Geiger-Müller
• Types de radiations détectées : rayons gamma et bêta, rayons X
• Débit de dose: 0.00 à 1000 μSv/h (1 mSv/h)
• Équivalent de dose cumulée : 0.00 μSv à 500.0 mSv
• Plage d’énergie : 48 keV à 15 MeV ≤ ±30% (pour le césium 137)
• Sensibilité : 80 CPM/μSv (pour le cobalt 60)
• Unités de mesure : μSv/h, μGy/h, mR/h, CPS, CPM
• Capacité de la batterie : 850 mAh
• Modes alarme : Led, son

Mise en route du GC-02

 

 

A l'intérieur de la boîte en carton, vous trouverez le Compteur Geiger  lui-même, un câble de charge USB-C un câble de chargement, une petite sangle et un manuel imprimé. Lors de la première mise sous tension, vous êtes invité à sélectionner une langue parmi huit options, chinois, anglais, russe, allemand, japonais, portugais, espagnol et coréen. Malheureusement, le français n'est pas disponible. Pourtant, l'appareil est suffisamment simple à utiliser pour que cela ne pose pas de problème aux utilisateurs français. Une fois la langue choisie, l'écran principal s'affiche.

 

 

L'écran principal affiche l'intensité du rayonnement en temps réel. La durée de fonctionnement de l'appareil est indiquée dans le coin supérieur gauche, tandis que dans le coin supérieur droit, une icône indique si l'avertisseur sonore est activé. Le volume de l'avertisseur peut être réglé dans les paramètres, y compris un mode totalement silencieux. Cette icône fournit une indication rapide de son état. Le niveau de la batterie est également affiché dans le coin supérieur droit.

Dans la partie centrale de l'écran, sous la valeur en temps réel, une fine bande horizontale blanche indique la dose totale absorbée enregistrée depuis la mise en marche de l'appareil. Cette valeur représente le cumul des doses instantanées sur la durée totale de fonctionnement. En bas de l'écran, les seuils d'alarme actuels sont affichés, avec à gauche le débit de dose en microsieverts par heure, et à droite, le seuil d'alarme de la dose cumulée. En plus de cela, une led rouge située au milieu de l'appareil clignote, et ce chaque fois qu'une particule est détectée par le tube Geiger.

Pour naviguer vers d'autres écrans, il suffit d'appuyer sur les boutons gauche ou droit situés en bas du dosimètre. L'écran suivant présente un graphique défilant semblable à un oscilloscope, avec une fréquence de balayage très basse, permettant aux utilisateurs d'observer les fluctuations du niveau de rayonnement. Les valeurs moyennes et maximales mesurées sont affichées en bas de l'écran.

 

 

L'écran suivant permet aux utilisateurs d'effectuer des mesures programmées. Après avoir défini une heure de début et une heure de fin, l'appareil enregistre automatiquement le niveau de rayonnement pendant la période configurée. Lorsque la surveillance commence, l'interface de l'écran change, et la partie inférieure s'allume en couleurs vives et le compteur de temps situé au-dessus du débit de dose commence à compter. L'appareil enregistre les valeurs cumulées, moyennes et maximales dans la période choisie. Lorsque le temps d'arrêt est atteint, l'interface change à nouveau, le compteur s'arrête et les valeurs enregistrées sont grisées.

 

 

Après avoir effectué une telle mesure, les résultats sont stockés en mémoire. Ces résultats sont accessibles sur l'écran suivant, organisé en plusieurs parties : Mesure 1 (M1), M2, etc., avec un maximum de 10 mesures conservées. La mesure la plus récente porte le numéro le plus élevé et apparaît en haut de l'écran. Ces mesures sont stockées dans une mémoire non volatile et restent accessibles même après avoir éteint l'appareil.

 
 

 

Lorsqu'une nouvelle mesure est enregistrée au-delà de la limite de 10 entrées, l'entrée la plus ancienne est supprimée. Il semble qu'il n'y ait aucun moyen d'effacer manuellement les mesures enregistrées, sauf en procédant à une réinitialisation d'usine.

Les réglages

 Le fait de maintenir enfoncé le bouton des paramètres sur le côté droit permet d'accéder au menu des paramètres, auquel il faut quelques minutes pour s'habituer. Au départ, il semble n'y avoir que quatre icônes : Alarmes, Valeurs des alarmes, Réglages du temps de veille et réglages généraux.

 

 

Il existe toutefois des sous-menus dans ces catégories. Sélectionnez une catégorie en appuyant sur OK (attention, le fait de maintenir le bouton OK trop longtemps éteint l'appareil), puis utilisez les boutons gauche et droit pour parcourir les paramètres disponibles. Les principales options sont l'activation ou la désactivation des alarmes, le réglage des seuils d'alarme, la modification des unités de mesure, la configuration des heures de veille et d'arrêt et le réglage de la luminosité de l'écran.

Les applications pratiques du GC-02

Posséder un compteur Geiger comme le GC-02 permet d'avoir l'esprit tranquille, en détectant les niveaux de radiation dans les environnements quotidiens. Certains acheteurs de maisons ou propriétaires de terrains aiment vérifier la présence d'une éventuelle contamination radioactive laissée par d'anciens occupants. Les amateurs et les chercheurs l'utilisent pour explorer les matériaux radioactifs naturels tels que le granit.

Les compteurs Geiger sont également utiles pour vérifier la radioactivité des objets anciens, qui peut même devenir un passe-temps amusant ! Par exemple, par le passé, les montres anciennes et les cadrans d'instruments étaient peints avec de la peinture à base de radium, pour les faire briller dans l'obscurité. Heureusement, d'autres substances lumineuses sont aujourd'hui utilisées. Certains articles de décoration et de cuisine, comme le verre à l'uranium ou la vaisselle Fiesta-Ware d'avant 1969, peuvent également être radioactif. Emporter un compteur Geiger compact peut permettre de faire d'intéressantes découvertes dans les marchés aux puces !

 
 

 

Cette boussole militaire d'époque a fière allure avec son logo radioactif, qui indique la présence d'une minuscule source lumineuse au tritium gazeux (GTLS). Cependant, son rayonnement bêta est si faible que seul un compteur à scintillation pourrait le détecter, et il n'est donc pas surprenant que le GC-02 ne soit pas en mesure de l'enregistrer. En revanche, le manchon de cette vieille lanterne de camping contient du thorium, qui émet un rayonnement beaucoup plus puissant et qui est facilement détecté par le GC-02.

 
 

À l'intérieur, le GC-02 a un design simple et épuré. Son circuit imprimé comporte un microcontrôleur CH32F203 de chez WCH et un tube Geiger, accompagné d'un buzzer piézoélectrique et d'une pile au lithium.
 

Si vous êtes à la recherche d'un compteur Geiger compact logé dans un boîtier élégant, le FNIRSI GC-02 est un choix intéressant.

 

Traduction : Laurent RAUBER