Banc d’essai : générateur de signaux SDG830 de Siglent
04 août 2016
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Le multimètre et l’oscilloscope sont aussi indispensables à l’électronicien que le sont la fourchette et la cuiller devant une choucroute ou un coulis de framboises. Un autre instrument qui peut se révéler incontournable est le générateur de signaux. Certes, les oscilloscopes USB faisant office de générateur de signaux sont à la mode, mais si ces instruments deux-en-un dépourvus de boutons ont effectivement pour avantage de ne pas coûter un bras, leurs réglages sont parfois limités, peu intuitifs et même souvent malcommodes lorsqu’il s’agit de créer des formes d’onde arbitraires.
Pour qui sait l'intérêt de disposer d’ondes de formes variées, un générateur de signaux autonome n’est donc pas un luxe. D'autant que les fabricants chinois se décarcassent pour tordre le cou à la mauvaise réputation des appareils abordables « made in China ». Depuis quelques années certaines marques, dont Rigol et Siglent (moins renommées en Europe que le canard laqué) proposent de bons instruments à des prix attractifs. C’est le cas du générateur de signaux SDG830 de la marque Siglent. Sa plage de fréquences monte jusqu’à 30 MHz pour les ondes sinusoïdales, et sa fréquence d’échantillonnage est de 125 Méch./s. Il faut débourser un peu plus de 300 € pour l’acquérir, ce qui met le SDG830 à la portée de l’amateur qui aura mesuré l'intérêt pour lui de cet indispensable outil.
L'impression que ce générateur donne dès le déballage est celle d’un instrument compact et plutôt robuste. Les quatre coins du coffret métallique sont munis de protections en caoutchouc souple, et l’alignement impeccable des boutons du panneau avant satisfera l’œil de l'adjudant-chef pinailleur qui dort en vous. La finition n'a pas grand chose à envier à celle des instruments de grande marque.
Comme la plupart des générateurs de signaux actuels, le SDG830 est équipé d’un large moniteur TFT qui affiche les réglages essentiels. Le léger moiré dont m’a d’abord paru affecté l’afficheur provient en fait du fini mat de la vitre anti-reflet qui recouvre l’écran. L’angle de vision est large et l’affichage particulièrement net. L’afficheur montre également la forme d’onde, ce qui se révèle très pratique : le résultat d’un réglage apparaît immédiatement à l’écran ; pour connaître la forme du signal de sortie, vous n’avez donc besoin ni d’un oscilloscope ni d’un superpouvoir pifométrique.
Pour qui sait l'intérêt de disposer d’ondes de formes variées, un générateur de signaux autonome n’est donc pas un luxe. D'autant que les fabricants chinois se décarcassent pour tordre le cou à la mauvaise réputation des appareils abordables « made in China ». Depuis quelques années certaines marques, dont Rigol et Siglent (moins renommées en Europe que le canard laqué) proposent de bons instruments à des prix attractifs. C’est le cas du générateur de signaux SDG830 de la marque Siglent. Sa plage de fréquences monte jusqu’à 30 MHz pour les ondes sinusoïdales, et sa fréquence d’échantillonnage est de 125 Méch./s. Il faut débourser un peu plus de 300 € pour l’acquérir, ce qui met le SDG830 à la portée de l’amateur qui aura mesuré l'intérêt pour lui de cet indispensable outil.
L'impression que ce générateur donne dès le déballage est celle d’un instrument compact et plutôt robuste. Les quatre coins du coffret métallique sont munis de protections en caoutchouc souple, et l’alignement impeccable des boutons du panneau avant satisfera l’œil de l'adjudant-chef pinailleur qui dort en vous. La finition n'a pas grand chose à envier à celle des instruments de grande marque.
Comme la plupart des générateurs de signaux actuels, le SDG830 est équipé d’un large moniteur TFT qui affiche les réglages essentiels. Le léger moiré dont m’a d’abord paru affecté l’afficheur provient en fait du fini mat de la vitre anti-reflet qui recouvre l’écran. L’angle de vision est large et l’affichage particulièrement net. L’afficheur montre également la forme d’onde, ce qui se révèle très pratique : le résultat d’un réglage apparaît immédiatement à l’écran ; pour connaître la forme du signal de sortie, vous n’avez donc besoin ni d’un oscilloscope ni d’un superpouvoir pifométrique.
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