Banc d'essai : oscilloscope USB PicoScope 2208B MSO
Je n'ai pas eu de problème d'installation du logiciel sur mon portable (Lenovo U410 Ideapad, un ultraportable avec processeur Intel Core-i7, SSD 24 Go et DD 1 To sous Windows 7 Home Premium. Windows 10, non merci !).
Raccordé à un port USB, le 2208B MSO démarre et se signale en activant des diodes et en émettant une série de clics (probablement des relais reed), en effectuant son autotest. Idem quand on appuie sur le bouton Auto Setup de la face avant tandis que des algorithmes adaptent l'affichage pour obtenir la meilleure représentation possible du signal d'entrée. Je concède que je me suis souvent servi de ce bouton car avec des signaux complexes, je n'étais pas suffisamment au fait des options disponibles (en particulier le déclenchement (trigger) et les retards (delay)) ainsi que d'autres possibilités de réglage. Cette option est beaucoup plus puissante que l’antique Beam Finder d'un oscillo à tube.
Mes lecteurs qui savent que j’ai été formé avec les tubes cathodiques et connaissent ma nostalgie des lampes, comprendront ma moue amusée quand je lis dans le tutoriel Getting Started qu’il faut « toucher la sonde du doigt pour observer un signal à 50 Hz, le fameux ronflement secteur ». Voilà le résultat :
L'affichage dépouillé montre bien l’essentiel : le signal mesuré. Un exemple qu’ils feraient bien de suivre chez Microsoft...
Les sondes
Par ma culture du tube cathodique je suis sensible au soin apporté par Pico à la conception des sondes de mesure, outils essentiels, pourtant souvent négligés car tout désormais doit être Plug&Play et c'est au logiciel de corriger les défauts. Pas ici. Mon 2208B MSO a été livré avec ses deux sondes de type TA132. Pico livre des sondes TA131, TA132, TA159 ou TA160 en fonction du modèle. Un détail m'intrigue : d'après le tableau des caractéristiques techniques joint aux sondes, il n'y aurait aucune différence entre les différentes sondes de type TA en dehors des temps de montée en mode « x10 ». Si ce tableau est fiable, la TA160 est identique à la TA131 de même que les TA132 et TA159 sont identiques, en tout cas du point de vue électrique.
Un oscilloscope USB n'échappe pas à la règle : comme pour tout oscillo, il faut commencer par effectuer une compensation de fréquence des sondes.
Pour cela, j'ai utilisé le signal carré du générateur interne du 2208B MSO, calé à 1 kHz et réglé sur une amplitude de 1 Vcàc sur la voie A. L'adaptateur BNC/sonde de mesure livré avec la sonde permet de raccorder directement la sortie du générateur du 2208B MSO. Le signal carré est apparu, mais il n'était pas stable. J'ai donc appuyé sur « Auto Setup ». Puis j'ai sélectionné : « Auto » sur le menu déclenchement (trigger) et le signal s'est stabilisé. Telles qu'elles étaient livrées, front montant des deux sondes affichait un dépassement (overshoot) et j'ai donc dû effectuer une compensation capacitive :
En supposant que le signal carré est parfait, j'ai pu compenser aisément le dépassement avec la vis jaune de la sonde à l'aide du petit tournevis en plastique livré avec les sondes. Cette procédure est souvent négligée, voire ignorée. L'utilisateur frustré s'interroge sur la forme bizarre des signaux affichés par son oscillo « gigaéchantillon », lequel reflète fidèlement la réalité d'une sonde désaccordée de quelques fractions de pF.
Raccordé à un port USB, le 2208B MSO démarre et se signale en activant des diodes et en émettant une série de clics (probablement des relais reed), en effectuant son autotest. Idem quand on appuie sur le bouton Auto Setup de la face avant tandis que des algorithmes adaptent l'affichage pour obtenir la meilleure représentation possible du signal d'entrée. Je concède que je me suis souvent servi de ce bouton car avec des signaux complexes, je n'étais pas suffisamment au fait des options disponibles (en particulier le déclenchement (trigger) et les retards (delay)) ainsi que d'autres possibilités de réglage. Cette option est beaucoup plus puissante que l’antique Beam Finder d'un oscillo à tube.
Mes lecteurs qui savent que j’ai été formé avec les tubes cathodiques et connaissent ma nostalgie des lampes, comprendront ma moue amusée quand je lis dans le tutoriel Getting Started qu’il faut « toucher la sonde du doigt pour observer un signal à 50 Hz, le fameux ronflement secteur ». Voilà le résultat :
L'affichage dépouillé montre bien l’essentiel : le signal mesuré. Un exemple qu’ils feraient bien de suivre chez Microsoft...
Les sondes
Par ma culture du tube cathodique je suis sensible au soin apporté par Pico à la conception des sondes de mesure, outils essentiels, pourtant souvent négligés car tout désormais doit être Plug&Play et c'est au logiciel de corriger les défauts. Pas ici. Mon 2208B MSO a été livré avec ses deux sondes de type TA132. Pico livre des sondes TA131, TA132, TA159 ou TA160 en fonction du modèle. Un détail m'intrigue : d'après le tableau des caractéristiques techniques joint aux sondes, il n'y aurait aucune différence entre les différentes sondes de type TA en dehors des temps de montée en mode « x10 ». Si ce tableau est fiable, la TA160 est identique à la TA131 de même que les TA132 et TA159 sont identiques, en tout cas du point de vue électrique.
Un oscilloscope USB n'échappe pas à la règle : comme pour tout oscillo, il faut commencer par effectuer une compensation de fréquence des sondes.
Pour cela, j'ai utilisé le signal carré du générateur interne du 2208B MSO, calé à 1 kHz et réglé sur une amplitude de 1 Vcàc sur la voie A. L'adaptateur BNC/sonde de mesure livré avec la sonde permet de raccorder directement la sortie du générateur du 2208B MSO. Le signal carré est apparu, mais il n'était pas stable. J'ai donc appuyé sur « Auto Setup ». Puis j'ai sélectionné : « Auto » sur le menu déclenchement (trigger) et le signal s'est stabilisé. Telles qu'elles étaient livrées, front montant des deux sondes affichait un dépassement (overshoot) et j'ai donc dû effectuer une compensation capacitive :
En supposant que le signal carré est parfait, j'ai pu compenser aisément le dépassement avec la vis jaune de la sonde à l'aide du petit tournevis en plastique livré avec les sondes. Cette procédure est souvent négligée, voire ignorée. L'utilisateur frustré s'interroge sur la forme bizarre des signaux affichés par son oscillo « gigaéchantillon », lequel reflète fidèlement la réalité d'une sonde désaccordée de quelques fractions de pF.
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