Voitures classiques ou autonomes : une coexistence sans risque ?
01 juin 2017
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Une nouvelle étude réalisée par Nuance communications et le DFKI (Centre de recherche allemand pour l’intelligence artificielle) a cherché a déterminer la méthode la plus efficace pour alerter le « conducteur » d’une voiture autonome. Tout compte fait, il réagirait plus rapidement à une alerte tactile ou auditive qu’à un indicateur visuel pour lui signaler l'impératif de reprendre la main. Depuis le tragique accident de Tesla, les constructeurs ont recommandé que leur système de pilotage automatique soit constitué d'un dispositif technique d’assistance au conducteur, ce qui impose de conserver les mains sur le volant et de se tenir prêt, à tout moment, à reprendre le contrôle au détriment de l’ordinateur.
En termes d’autonomie, un système de contrôle de niveau 3 permet le basculement du conducteur à l'ordinateur, et vice versa, alors que le niveau 4 ne demande rien au conducteur . Ford prévoit de passer directement au niveau 4, arguant que le niveau 3 pourrait être dangereux. Imaginez, en effet, votre état de tension si la voiture vous demandait tout d'un coup de reprendre le contrôle parce que le pilotage automatique a détecté un danger et ne sait soudainement plus quoi faire. Cette situation vous conduirait en réalité à rester vigilant en permanence.
Pardonnez-moi un brin de cynisme, mais dans un monde où coexisteraient véhicules classiques et autonomes, il me semble évident qu'un conducteur maîtrisant son véhicule pourrait être tenté de conduire plus hardiment, en prenant, par exemple, le risque de déboîter face à un véhicule autonome dont la kyrielle de capteurs va déclencher les freins ou commander une correction de trajectoire pour éviter la collision.
Imaginez-vous un matin, pour la première fois, au volant dans votre voiture autonome, circulant dans un flot de véhicules classiques. À votre avis, serez-vous en avance ou en retard au travail ? Il y a de fortes chances que, dès le lendemain, vous ne passiez tout simplement en mode manuel... si toutefois l'option existe.
Image reproduite avec l’autorisation de tesla.com
En termes d’autonomie, un système de contrôle de niveau 3 permet le basculement du conducteur à l'ordinateur, et vice versa, alors que le niveau 4 ne demande rien au conducteur . Ford prévoit de passer directement au niveau 4, arguant que le niveau 3 pourrait être dangereux. Imaginez, en effet, votre état de tension si la voiture vous demandait tout d'un coup de reprendre le contrôle parce que le pilotage automatique a détecté un danger et ne sait soudainement plus quoi faire. Cette situation vous conduirait en réalité à rester vigilant en permanence.
Pardonnez-moi un brin de cynisme, mais dans un monde où coexisteraient véhicules classiques et autonomes, il me semble évident qu'un conducteur maîtrisant son véhicule pourrait être tenté de conduire plus hardiment, en prenant, par exemple, le risque de déboîter face à un véhicule autonome dont la kyrielle de capteurs va déclencher les freins ou commander une correction de trajectoire pour éviter la collision.
Imaginez-vous un matin, pour la première fois, au volant dans votre voiture autonome, circulant dans un flot de véhicules classiques. À votre avis, serez-vous en avance ou en retard au travail ? Il y a de fortes chances que, dès le lendemain, vous ne passiez tout simplement en mode manuel... si toutefois l'option existe.
Image reproduite avec l’autorisation de tesla.com
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