Une peau artificielle dotée de sensibilité
05 novembre 2015
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Les prothèses bénéficient de progrès incroyables, pourtant les membres artificiels ne reproduisent toujours par le sens du toucher. Une nouvelle peau en plastique qui transmet l'information sensorielle au cerveau comme un signal électrique pourrait enfin résoudre ce problème.
Composée de deux couches distinctes, elle détecte les changements de pression. La couche supérieure contient un capteur de pression dont la sensibilité est comparable à celle de notre épiderme, c’est-à-dire qu’elle distinguera un contact furtif d’un coup avec un objet tranchant. Ce capteur est composé d'un polymère élastique gaufré, extrêmement fin, très sensible à toute compression. La matrice gaufrée est composée de milliards de nanotubes de carbone. Quinze fois plus résistants que l'acier ou le Kevlar, ceux-ci conduisent l’électricité aussi bien que le cuivre et la chaleur dix fois mieux que lui. Lorsqu’une pression est exercée sur un point de la peau artificielle, les nanotubes entrent en contact les uns avec les autres et produisent un signal électrique d'une certaine intensité, proportionnelle à la déformation causée par la pression.
Ce signal électrique est ensuite transmis au cerveau par la couche inférieure de la peau, qui agit comme un circuit électronique. Si la peau artificielle peut communiquer avec le système nerveux humain, un membre artificiel pourrait, un jour, offrir un véritable sens du toucher à son utilisateur. Il reste beaucoup à faire, mais ces progrès sont un bond en avant stupéfiant.
Composée de deux couches distinctes, elle détecte les changements de pression. La couche supérieure contient un capteur de pression dont la sensibilité est comparable à celle de notre épiderme, c’est-à-dire qu’elle distinguera un contact furtif d’un coup avec un objet tranchant. Ce capteur est composé d'un polymère élastique gaufré, extrêmement fin, très sensible à toute compression. La matrice gaufrée est composée de milliards de nanotubes de carbone. Quinze fois plus résistants que l'acier ou le Kevlar, ceux-ci conduisent l’électricité aussi bien que le cuivre et la chaleur dix fois mieux que lui. Lorsqu’une pression est exercée sur un point de la peau artificielle, les nanotubes entrent en contact les uns avec les autres et produisent un signal électrique d'une certaine intensité, proportionnelle à la déformation causée par la pression.
Ce signal électrique est ensuite transmis au cerveau par la couche inférieure de la peau, qui agit comme un circuit électronique. Si la peau artificielle peut communiquer avec le système nerveux humain, un membre artificiel pourrait, un jour, offrir un véritable sens du toucher à son utilisateur. Il reste beaucoup à faire, mais ces progrès sont un bond en avant stupéfiant.
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