Une lampe à LED contre l’emballement cardiaque
23 mars 2019
sur
sur
Une équipe de chercheurs du Centre hospitalier universitaire de Leiden et de l’Université de technologie de Delft (Pays-Bas) vient de mettre au point un procédé pour résoudre automatiquement un emballement cardiaque grâce à l'implantation d'une lampe à LED. Ce défibrillateur bioélectronique fonctionne déjà en laboratoire et pourrait bien être la première étape vers un traitement indolore de patients atteints de fibrillation auriculaire.
C’est René Poelma, chercheur du département de micro-électronique de l'Université de technologie de Delft qui a développé la lampe à LED implantable, conjointement avec le professeur Kouchi Zhang. « Réinitialiser » le muscle cardiaque nécessite une très forte intensité lumineuse et une longueur d'onde appropriée, alors que l'espace disponible dans le corps est très réduit. D’où la nécessité de créer une lampe à LED miniaturisée qui, une fois implantée, peut diffuser la lumière avec une intensité suffisante sur une surface relativement importante. Ces travaux constituent un excellent exemple montrant comment le lien entre la coopération et les connaissances médicales et technologiques peut conduire à une innovation.
Le défibrillateur électronique permet, lui, de mettre fin à une arythmie, sans aucun choc électrique. Ainsi, il est possible de réinitialiser le cœur à tout moment, de manière totalement automatique. Ce traitement devrait permettre d'améliorer la qualité de vie, mais également le pronostic du patient. Les chercheurs précisent que leurs recherches doivent être encore approfondies avant de proposer un traitement viable. Pour autant, ils considèrent que la possibilité de cette avancée a été démontrée. Leurs travaux ont été publiés ici.
Source : Université de technologie de Delft (Pays-Bas)
Arythmies
Le système développé détecte les arythmies dans l'oreillette du cœur d’un rat et envoie ensuite un signal à une LED, placée à proximité de l'organe. L'éclair lumineux de la LED provoque la production par le cœur lui-même d'un courant électrique qui stoppe l'arythmie. Ce procédé fonctionne grâce à l'introduction, par thérapie génique, de certaines protéines photosensibles dans le cœur. L'organe revient automatiquement à son rythme normal, selon le responsable de l'équipe de recherche, Daniël Pijnappels, du département de cardiologie du Centre hospitalier universitaire.C’est René Poelma, chercheur du département de micro-électronique de l'Université de technologie de Delft qui a développé la lampe à LED implantable, conjointement avec le professeur Kouchi Zhang. « Réinitialiser » le muscle cardiaque nécessite une très forte intensité lumineuse et une longueur d'onde appropriée, alors que l'espace disponible dans le corps est très réduit. D’où la nécessité de créer une lampe à LED miniaturisée qui, une fois implantée, peut diffuser la lumière avec une intensité suffisante sur une surface relativement importante. Ces travaux constituent un excellent exemple montrant comment le lien entre la coopération et les connaissances médicales et technologiques peut conduire à une innovation.
Cardioversion
Selon les chercheurs, ce procédé permettrait d'améliorer considérablement le traitement des arythmies par rapport aux techniques actuelles. L'arythmie est l'une des perturbations les plus courantes du battement cardiaque. Le traitement actuel, la cardioversion, consiste à appliquer un choc électrique qui, du fait de la douleur provoquée, doit être effectué sous anesthésie dans un établissement hospitalier. Pour de nombreux patients, c'est la seule méthode possible pour stopper une arythmie, lorsque les médicaments ou la chirurgie ont échoué.Le défibrillateur électronique permet, lui, de mettre fin à une arythmie, sans aucun choc électrique. Ainsi, il est possible de réinitialiser le cœur à tout moment, de manière totalement automatique. Ce traitement devrait permettre d'améliorer la qualité de vie, mais également le pronostic du patient. Les chercheurs précisent que leurs recherches doivent être encore approfondies avant de proposer un traitement viable. Pour autant, ils considèrent que la possibilité de cette avancée a été démontrée. Leurs travaux ont été publiés ici.
Source : Université de technologie de Delft (Pays-Bas)
Lire l'article complet
Hide full article
Discussion (0 commentaire(s))