Une boîte à rythmes fait swinguer la ville
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Traduit littéralement du néerlandais, ce titre « Openbaar Kabaal » signifie tapage public, or le tapage est par définition « public » ; le néerlandais est une langue où abondent les redondances. En tout cas, c'est bien de tintamarre qu'il s'agit et même de raffut dans la rue. Thomas Rutgers est un jeune artiste néerlandais qui utilise l'électronique pour ses installations sonores et ludiques ; il a ainsi confectionné une épatante boîte à rythmes qui peut faire swinguer tout un quartier.
Le principe en est étonnamment simple : quelques boîtiers dépourvus de tout organe de commande (apparent) contiennent chacune un percuteur métallique commandé par une solénoïde. L'électronique de commande de chaque solénoïde est elle-même assujettie à un récepteur radio commandé à distance par un émetteur, lui-même relié à un ordinateur.
Dans un endroit public, une place par exemple, les boîtes avec leurs percuteurs sont fixées à l'aide de ruban adhésif sur toutes sortes d'objets, de préférence sonores : poubelle, banc, réverbère, abribus, rampe, bouche d'égoût, panneaux de signalisation routière... tout ce qui peut faire du bruit.
L'artiste a écrit une composition rythmique qu'un programme chargé dans l'ordinateur exécute en envoyant des signaux de commande aux solénoïdes : les percuteurs frappent en rythme sur le mobilier urbain. Jugez du résultat en cliquant sur le premier lien ci-dessous.
Appel : si vous-même avez réalisé des applications ludiques de l'électronique, veuillez nous en informer, nous en rendrons compte ici même. Si vous avez vu des réalisations dont vous n'êtes pas l'auteur, mais qui vous paraissent intéressantes, merci de nous les signaler aussi.
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