Un casque électrique contre le mal de mer
17 septembre 2015
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Même le plus aguerri des marins a été victime du mal de mer. Selon la théorie commune pour le mal des transports, les nausées se produisent lorsque les mouvements du corps ne correspondent pas à ce que voient les yeux. Or, il se trouve qu’un faible courant électrique appliqué sur le cuir chevelu affecte les régions du cerveau associées au mouvement et peut réduire la confusion que connaît le cerveau face à des signaux moteurs et visuels contradictoires.
Au cours de l'étude réalisée par une équipe de l'Imperial College de Londres, les cobayes se sont assis sur une chaise que l’on a fait tourner jusqu’à l’apparition de nausées. Chaque candidat a fait deux passages sur la chaise, le premier sans le dispositif, et un second pour lequel la moitié seulement du groupe en était équipée. Les sujets n'ayant jamais subi les courants électriques ont montré une plus grande sensibilité au mal des transports après une première vague de nausées. L'autre moitié, avec le casque, a tenu beaucoup plus longtemps avant de donner des signes de malaise.
Faire passer dans le cerveau un courant électrique, même faible, a de quoi effrayer, mais cette technique a déjà été utilisée à plusieurs reprises, par exemple dans la rééducation de patients après un AVC, ou dans des études portant sur la mémoire et l'attention. L’utilisation de la machine décrite ici ne se limite pas au mal de mer. Théoriquement, le dispositif pourrait être utilisé pour lutter contre tout type de mal des transports. Les prochains tests porteront sur l'efficacité du traitement contre la désorientation due à la réalité virtuelle.
Au cours de l'étude réalisée par une équipe de l'Imperial College de Londres, les cobayes se sont assis sur une chaise que l’on a fait tourner jusqu’à l’apparition de nausées. Chaque candidat a fait deux passages sur la chaise, le premier sans le dispositif, et un second pour lequel la moitié seulement du groupe en était équipée. Les sujets n'ayant jamais subi les courants électriques ont montré une plus grande sensibilité au mal des transports après une première vague de nausées. L'autre moitié, avec le casque, a tenu beaucoup plus longtemps avant de donner des signes de malaise.
Faire passer dans le cerveau un courant électrique, même faible, a de quoi effrayer, mais cette technique a déjà été utilisée à plusieurs reprises, par exemple dans la rééducation de patients après un AVC, ou dans des études portant sur la mémoire et l'attention. L’utilisation de la machine décrite ici ne se limite pas au mal de mer. Théoriquement, le dispositif pourrait être utilisé pour lutter contre tout type de mal des transports. Les prochains tests porteront sur l'efficacité du traitement contre la désorientation due à la réalité virtuelle.
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