UE : lourdes amendes pour entente sur le marché des condensateurs
06 avril 2018
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L'Union européenne vient d’annoncer avoir infligé de lourdes amendes à sept fabricants jugés coupables d’avoir mis sur pied un cartel d’entente relatif aux prix sur le marché des condensateurs. Ces amendes ont atteint un montant de 254 millions d'euros.
Les septs entreprises accusées d'appartenir au cartel sont les suivantes : Nippon Chemi-Con Corp, Hitachi Chemical, Nichicon, Rubycon, Elna, Tokin et Matsuo Electric.
Les entreprises effectivement concernées par le scandale étaient au nombre de huit, mais Sanyo Electric a échappé aux sanctions en décidant, malgré sa culpabilité, de jouer le rôle de lanceur d'alerte en informant les instances de l'Union européenne des détails des accords illégaux. Selon l'Union européenne, entre 1998 et 2012, les huit entreprises ont « participé à des réunions multilatérales et ont établi des contacts bilatéraux ou trilatéraux pour s'échanger des informations sensibles sur le plan commercial » avec pour résultat de coordonner leur comportement futur et d'éviter de se livrer concurrence par les prix.
Les manœuvres du cartel ont porté atteinte aux intérêts des clients et des consommateurs du fait des informations échangées par les entreprises sur leurs prix futurs et leurs intentions tarifaires, ainsi que les volumes de production et les informations d’offre et de demande. Non seulement les prix faisaient l'objet d'une entente, mais la conformité avec les accords était étroitement contrôlée. L’Union européenne dispose de preuves manifestes par des e-mails indiquant que les protagonistes étaient parfaitement au courant de l'illégalité de leurs pratiques.
Les septs entreprises accusées d'appartenir au cartel sont les suivantes : Nippon Chemi-Con Corp, Hitachi Chemical, Nichicon, Rubycon, Elna, Tokin et Matsuo Electric.
Les entreprises effectivement concernées par le scandale étaient au nombre de huit, mais Sanyo Electric a échappé aux sanctions en décidant, malgré sa culpabilité, de jouer le rôle de lanceur d'alerte en informant les instances de l'Union européenne des détails des accords illégaux. Selon l'Union européenne, entre 1998 et 2012, les huit entreprises ont « participé à des réunions multilatérales et ont établi des contacts bilatéraux ou trilatéraux pour s'échanger des informations sensibles sur le plan commercial » avec pour résultat de coordonner leur comportement futur et d'éviter de se livrer concurrence par les prix.
Les manœuvres du cartel ont porté atteinte aux intérêts des clients et des consommateurs du fait des informations échangées par les entreprises sur leurs prix futurs et leurs intentions tarifaires, ainsi que les volumes de production et les informations d’offre et de demande. Non seulement les prix faisaient l'objet d'une entente, mais la conformité avec les accords était étroitement contrôlée. L’Union européenne dispose de preuves manifestes par des e-mails indiquant que les protagonistes étaient parfaitement au courant de l'illégalité de leurs pratiques.
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