Pianos hydrides améliorés grâce aux marteaux
15 décembre 2015
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En 2015, les pianos électroniques ont toujours des touches, mais la plupart n’ont pas de cordes ; en revanche ils ont désormais de vrais marteaux, car ces nouveaux instruments sont conçus pour séduire les pianistes inconditionnels de la mécanique conventionnelle.
Si vous avez déjà examiné un tel mécanisme, vous savez qu’il s’agit d’un chef-d’oeuvre de précision et de sensibilité obtenu grosso modo avec... du bois, de la basane, de la feutrine et un peu de plomb. Sans entrer dans les détails, rappelons que c’est un mécanisme à double-échappement qui, sur un piano conventionnel, permet de transmettre à la perfection l’énergie cinétique du clavier aux marteaux qui frappent les cordes.
Si vous avez déjà joué d’un piano électrique ou électronique, vous avez senti à quel point les progrès de la technique ont permis de s’approcher de cette perfection, sans pourtant l’atteindre. Les pianos électroniques ne sonnent pas mal, mais l’élimination de la subtile mécanique traditionnelle se traduit par une grandeur raideur du toucher. Pour l’étude, ils fournissent heureusement un irrésistible compromis entre le prix, les résultats sonores obtenus et d’autres aspects comme l’encombrement et la transportabilité (sans parler de la facture de l’accordeur).
Pendant ce temps-là, la recherche continue et explore des voies surprenantes. C’est ainsi que les grands fabricants de pianos électroniques, tels Yamaha ou Casio, proposent de nouveaux instruments hybrides dont le caractère innovateur met l’accent non seulement sur le timbre de l’instrument (obtenu par des moyens exclusivement numériques à partir de sons naturels échantillonnés) mais aussi sur le toucher et la mécanique.
Sur un piano conventionnel, entre les doigts du pianiste et les marteaux qui frappent les cordes, il y a une touche articulée, et divers leviers qui ne sont pas rigoureusement solidaires les uns des autres. Ceci a accessoirement pour effet d’introduire un retard de quelques fractions de seconde entre l’action du doigt sur la touche et la naissance du son correspondant. Précisément ce qui manque sur les claviers de pianos électriques !
Il est donc intéressant de voir, après des décennies de recherche et de simplification, que c’est précisément la réintégration de telles subtilités dans la mécanique des nouveaux claviers qui permet aux pianistes d’oublier qu’ils ne jouent pas sur un instrument conventionnel.
Si vous avez déjà examiné un tel mécanisme, vous savez qu’il s’agit d’un chef-d’oeuvre de précision et de sensibilité obtenu grosso modo avec... du bois, de la basane, de la feutrine et un peu de plomb. Sans entrer dans les détails, rappelons que c’est un mécanisme à double-échappement qui, sur un piano conventionnel, permet de transmettre à la perfection l’énergie cinétique du clavier aux marteaux qui frappent les cordes.
Si vous avez déjà joué d’un piano électrique ou électronique, vous avez senti à quel point les progrès de la technique ont permis de s’approcher de cette perfection, sans pourtant l’atteindre. Les pianos électroniques ne sonnent pas mal, mais l’élimination de la subtile mécanique traditionnelle se traduit par une grandeur raideur du toucher. Pour l’étude, ils fournissent heureusement un irrésistible compromis entre le prix, les résultats sonores obtenus et d’autres aspects comme l’encombrement et la transportabilité (sans parler de la facture de l’accordeur).
Pendant ce temps-là, la recherche continue et explore des voies surprenantes. C’est ainsi que les grands fabricants de pianos électroniques, tels Yamaha ou Casio, proposent de nouveaux instruments hybrides dont le caractère innovateur met l’accent non seulement sur le timbre de l’instrument (obtenu par des moyens exclusivement numériques à partir de sons naturels échantillonnés) mais aussi sur le toucher et la mécanique.
Sur un piano conventionnel, entre les doigts du pianiste et les marteaux qui frappent les cordes, il y a une touche articulée, et divers leviers qui ne sont pas rigoureusement solidaires les uns des autres. Ceci a accessoirement pour effet d’introduire un retard de quelques fractions de seconde entre l’action du doigt sur la touche et la naissance du son correspondant. Précisément ce qui manque sur les claviers de pianos électriques !
Il est donc intéressant de voir, après des décennies de recherche et de simplification, que c’est précisément la réintégration de telles subtilités dans la mécanique des nouveaux claviers qui permet aux pianistes d’oublier qu’ils ne jouent pas sur un instrument conventionnel.
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