Matériaux 2D enfin stables à l’air libre
03 septembre 2015
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Les matériaux bidimensionnels (2D) suscitent l'enthousiasme, mais certains inconvénients les empêchent de remplacer le silicium. En effet, la majorité de ces cristaux d’un atome d’épaisseur sont instables à l'air libre, qui les fait réagir et se décomposer avant que leurs propriétés puissent être déterminées et leurs applications potentielles étudiées.
Une équipe de chercheurs de l'Université de Manchester a enrobé ces nouveaux cristaux 2D réactifs de matériaux plus stables, comme le graphène, dans une chambre à gaz inerte conçue pour ça. Grâce à une méthode spéciale pour transférer les matériaux 2D sur un substrat et les aligner, ils ont obtenu des matériaux 2D qui résistent au monde réel.
Leur démonstration a porté sur deux matériaux bidimensionnels : le diséléniure de niobium et le phosphore noir, avec lesquels ils ont fabriqué des dispositifs à effet de champ. Les résultats ont montré que les agencements sont restés entièrement conducteurs et stables dans une atmosphère normale. Le diséléniure de niobium a maintenu ses propriétés supraconductrices même à une épaisseur monoatomique. Le phosphore noir, sous la forme d'une triple couche, a démontré une mobilité d'électrons assez élevée pour atteindre la quantification de Landau, responsable des changements dans les propriétés électroniques des matériaux lorsqu'ils sont exposés à un champ magnétique. Au final, la recherche montre la voie pour rendre toute la gamme des matériaux 2-D accessibles aux applications du monde réel.
Une équipe de chercheurs de l'Université de Manchester a enrobé ces nouveaux cristaux 2D réactifs de matériaux plus stables, comme le graphène, dans une chambre à gaz inerte conçue pour ça. Grâce à une méthode spéciale pour transférer les matériaux 2D sur un substrat et les aligner, ils ont obtenu des matériaux 2D qui résistent au monde réel.
Leur démonstration a porté sur deux matériaux bidimensionnels : le diséléniure de niobium et le phosphore noir, avec lesquels ils ont fabriqué des dispositifs à effet de champ. Les résultats ont montré que les agencements sont restés entièrement conducteurs et stables dans une atmosphère normale. Le diséléniure de niobium a maintenu ses propriétés supraconductrices même à une épaisseur monoatomique. Le phosphore noir, sous la forme d'une triple couche, a démontré une mobilité d'électrons assez élevée pour atteindre la quantification de Landau, responsable des changements dans les propriétés électroniques des matériaux lorsqu'ils sont exposés à un champ magnétique. Au final, la recherche montre la voie pour rendre toute la gamme des matériaux 2-D accessibles aux applications du monde réel.
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