La pectine, pour greffer de l'électronique sur du vivant
25 novembre 2016
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La pectine est bien connue en cuisine. Les pépins des fruits en contiennent, c'est elle qui favorise la gélification des confitures. Des chercheurs italiens l'ont utilisée avec succès dans un composant hybride pour greffer l'électronique sur un substrat biologique.
La résistance à mémoire ou memristor (de memory et resistor) est un composant qui, comme les synapses du cerveau, conserve une trace du passé. Son comportement dépend de son état antérieur, ce qui est analogue à la manière dont les informations sont transmises d'un neurone à l'autre dans le cerveau.
Un article du journal spécialisé AIP Advances décrit la constitution de ces composants hybrides. Au départ, l'idée était d'employer comme « tampon » un matériau biocompatible. Un memristor en biopolymères de ce type (on parle de biomemristor) ouvre un territoire technologique encore inexploré. Le biomemristor sert de liaison ou d'interface entre une électronique standard et le système nerveux. La plus grande difficulté était l'élucidation des mécanismes électrochimiques responsables du comportement de ce memristor. Les chercheurs ont ainsi synthétisé des composants à base de polyaniline, offrant une interface électrochimique biocompatible fonctionnelle. L'histoire ne nous dit pas, hélas, comment on est passé de la pectine à la polyaniline.
La prochaine étape consistera à tester des memristors de ce type sur des êtres vivants comme les plantes pour fabriquer des structures hybrides vivantes capables d'apprendre (mais oui, ce sera peut-être une forme naturelle d'intelligence artificielle !) ou de réaliser des opérations logiques. Si ça marche, on en entendra encore beaucoup parler et les occasions ne manqueront pas de mieux comprendre.
En attendant, vous reprendrez un po della deliziosa marmellata ibrida ?
La résistance à mémoire ou memristor (de memory et resistor) est un composant qui, comme les synapses du cerveau, conserve une trace du passé. Son comportement dépend de son état antérieur, ce qui est analogue à la manière dont les informations sont transmises d'un neurone à l'autre dans le cerveau.
Un article du journal spécialisé AIP Advances décrit la constitution de ces composants hybrides. Au départ, l'idée était d'employer comme « tampon » un matériau biocompatible. Un memristor en biopolymères de ce type (on parle de biomemristor) ouvre un territoire technologique encore inexploré. Le biomemristor sert de liaison ou d'interface entre une électronique standard et le système nerveux. La plus grande difficulté était l'élucidation des mécanismes électrochimiques responsables du comportement de ce memristor. Les chercheurs ont ainsi synthétisé des composants à base de polyaniline, offrant une interface électrochimique biocompatible fonctionnelle. L'histoire ne nous dit pas, hélas, comment on est passé de la pectine à la polyaniline.
La prochaine étape consistera à tester des memristors de ce type sur des êtres vivants comme les plantes pour fabriquer des structures hybrides vivantes capables d'apprendre (mais oui, ce sera peut-être une forme naturelle d'intelligence artificielle !) ou de réaliser des opérations logiques. Si ça marche, on en entendra encore beaucoup parler et les occasions ne manqueront pas de mieux comprendre.
En attendant, vous reprendrez un po della deliziosa marmellata ibrida ?
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