Lexar annonce une carte SD d'1 To
28 janvier 2019
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En 1943, Thomas Watson était PDG d'IBM, le principal constructeur de machines électroniques que l'on n'appelait pas encore ordinateurs (mais calculateurs programmables à lampes). On lui demanda ce qu'il pensait du marché de ces machines ; il répondit : « Le marché mondial représente peut-être cinq machines ».
Sa prédiction était fausse de quelques milliards.
Mais ce n'est pas tout : ces cinq dernières années, les microcontrôleurs des systèmes intégrés (CPU + périphériques) se sont vendus au rythme de plus de 20 milliards par an. Chaque citoyen de la Terre en possède en moyenne 15. Ce n'est pas étonnant, compte tenu des MCU intégrés dans les voitures modernes. Sachant que le marché de l'IdO (IoT) démarre à peine, les perspectives sont vertigineuses... Bienvenue au paradis de Thomas Watson.
Quel rapport avec les cartes mémoires ? Peut-être vous souvenez-vous des débuts de l'ére numérique. Le premier « ordinateur authentique » auquel j'ai été confronté s'enorgueillisait d'une configuration modeste de 1 Ko de RAM, 1 afficheur hexadécimal, quelques poussoirs et 1 lecteur à cassette (sa mémoire de masse). C'était au début des années 1980, et au labo d'Elektor, nous testions un ordinateur monocarte (format A3 !) animé par un CPU à 8 bits, un 6800 de Motorola.
La capacité des cartes SD peut atteindre des centaines de Go, stockés sur une galette de semi-conducteur (wafer) de la taille d'un ongle et d'une épaisseur d'1 mm. Lexar vient de faire tomber la barre des 1 To : somme toute une péripétie technique. La carte Lexar Professional 633x SDHC/SDXC de vitesse nominale U3 est très rapide. Elle est compatible avec la prise de vue vidéo en 4K : lecture à 95 Mo/s et écriture à 70 Mo/s, à égalité avec les HDD de 2,5 pouces d'il y a quelques années. Vous allez pouvoir tourner d'assez longues vidéos en 4K sans craindre en permanence la panne sèche de mémoire. Elles seront aussi intéressantes pour les ordinateurs monocartes comme le Raspberry Pi ; une telle capacité ouvre des perspectives de développement de systèmes d'exploitation encore plus complexes et d'applications encore plus gourmandes en mémoire.
Sa prédiction était fausse de quelques milliards.
Ordinateurs
Cette dernière décennie, entre 250 et 350 millions de PC ont été vendus chaque année. Avec une durée de vie de cinq ans environ, cela représente plus d'1 milliard de PC en service aujourd'hui. Nous devons aussi ajouter les tablettes, vendues à 400 millions d'exemplaires annuels depuis deux ans, soit environ 1 milliard de tablettes. Selon Zenith Mobile Advertising, deux terriens sur trois détiennent un smartphone, ce qui donne en tout 2,5 milliards de smartphones utilisés. Au total, le nombre d'ordinateurs et appareils apparentés est passé d'une poignée à environ 4,5 milliards en 75 ans. C'est un taux de croissance assez sidérant.Mais ce n'est pas tout : ces cinq dernières années, les microcontrôleurs des systèmes intégrés (CPU + périphériques) se sont vendus au rythme de plus de 20 milliards par an. Chaque citoyen de la Terre en possède en moyenne 15. Ce n'est pas étonnant, compte tenu des MCU intégrés dans les voitures modernes. Sachant que le marché de l'IdO (IoT) démarre à peine, les perspectives sont vertigineuses... Bienvenue au paradis de Thomas Watson.
Quel rapport avec les cartes mémoires ? Peut-être vous souvenez-vous des débuts de l'ére numérique. Le premier « ordinateur authentique » auquel j'ai été confronté s'enorgueillisait d'une configuration modeste de 1 Ko de RAM, 1 afficheur hexadécimal, quelques poussoirs et 1 lecteur à cassette (sa mémoire de masse). C'était au début des années 1980, et au labo d'Elektor, nous testions un ordinateur monocarte (format A3 !) animé par un CPU à 8 bits, un 6800 de Motorola.
Mémoire de masse
Les premiers PC et autres ordinateurs domestiques n'avaient pas de disque dur. Au mieux, en investissant toutes vos économies, vous y ajoutiez un lecteur de disques souples d'une capacité de 80 Ko à 1,0 Mo. L'IBM 350 fut le premier disque dur (HDD) commercialisé au monde. Avec une capacité de 3,75 Mo, il fut présenté en 1956, soit 13 ans après la prédiction naïve de Watson. Au début des années 80, les PC haut de gamme exploitaient un DOS (Disk Operating System) s'exécutant sur un CPU 8086 d'Intel et embarquaient un HDD de 20 Mo de 5,25 pouces. Au fil du temps, la capacité des HDD a cru au point qu'aujourd'hui un ordinateur personnel peut abriter un disque de 10 To.La capacité des cartes SD peut atteindre des centaines de Go, stockés sur une galette de semi-conducteur (wafer) de la taille d'un ongle et d'une épaisseur d'1 mm. Lexar vient de faire tomber la barre des 1 To : somme toute une péripétie technique. La carte Lexar Professional 633x SDHC/SDXC de vitesse nominale U3 est très rapide. Elle est compatible avec la prise de vue vidéo en 4K : lecture à 95 Mo/s et écriture à 70 Mo/s, à égalité avec les HDD de 2,5 pouces d'il y a quelques années. Vous allez pouvoir tourner d'assez longues vidéos en 4K sans craindre en permanence la panne sèche de mémoire. Elles seront aussi intéressantes pour les ordinateurs monocartes comme le Raspberry Pi ; une telle capacité ouvre des perspectives de développement de systèmes d'exploitation encore plus complexes et d'applications encore plus gourmandes en mémoire.
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