Le retour des petits circuits – 2e épisode
sur
Relais écoénergétique
idée : Michael A. Shustov (Russie) & Andrey M. Shustov (Allemagne)
Version 2
Dans cette version (fig. 1), le relais électromécanique a été remplacé par un MOSFET 2N7075 ou 2N7085 qui joue le rôle de commutateur. Cette fois la temporisation est réglable à l'aide d'un potentiomètre (R3). À 1 kΩ correspond une durée d’allumage d'environ une seconde, ce qui signifie qu'avec la valeur de 50 kΩ indiquée sur le schéma, on aura une plage de réglage de 1 à 50 secondes.
Le grand avantage de la version sans relais est l'utilisation d'un condensateur beaucoup plus petit pour C1. La reproductibilité du circuit s'en trouve améliorée. Le courant maximum commutable est d'environ 30 A pour le 2N7075 et 20 A pour le 2N7085 (à condition que leur refroidissement soit suffisant).
Comme la précédente, cette version ne convient qu'aux applications sous basse tension à courant continu et ne doit jamais être utilisée pour des lampes raccordées à la tension secteur.
On trouve facilement des interrupteurs miniatures fermés au repos (PTB ou push to break) . Les commutateurs avec la même fonction, mais homologués pour le secteur, sont rares mais ils existent - cherchez donc impulse switch sur Google .... Ils pourraient servir avec la version sur secteur que nous examinerons la semaine prochaine !
Correction
Plusieurs lecteurs nous ont signalé une erreur dans le schéma de l'épisode 1 où la diode de roue libre D2 a sérieusement déraillé. Toutes nos excuses, bien sûr, et merci à nos lecteurs attentifs ! Voici le schéma corrigé (fig. 2).
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