L’appareil qui voit dans les coins
17 décembre 2015
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Pour former une image de ce qui se trouve derrière un mur ou dans un coin caché, une chercheuse de l'Université Heriot-Watt à Edimbourg (Écosse) étudie la lumière réfléchie. Pour cela, elle met en œuvre d’une part une caméra ultra-sensible, capable de détecter une photo unique, et d’autre part un laser comme source de la lumière dont elle étudie les réflexions. C’est donc un procédé qui s’apparente à l’écho-marquage des radars, mais avec la lumière. Celle-ci est captée par une diode à effet d'avalanche déclenchée par un photon unique ou SPAD (single-photon avalanche diode).
Le laser est utilisé comme source ponctuelle de photons, 67 millions de fois par seconde ! Cette lumière, projetée dans la même direction que la caméra sur une surface au-delà de l'angle du coin caché, se propage par réflexion dans toutes les directions. En analysant ces réflexions, il est possible de reconstituer à un ou deux centimètres près les contours de l’objet par lesquels la lumière a été réfléchie. Comme la durée de cette analyse est de l’ordre de la seconde, l’appareil peut fournir une image toutes les secondes, ce qui permet de suivre (assez) confortablement les mouvements éventuels de l’objet caché.
Les applications militaires sont sans doute les premières auxquelles vous pensez. Ce principe pourrait être intéressant aussi pour la prévention des collisions des voitures, mais il reste à adapter cette expérience de labo au monde réel.
Le laser est utilisé comme source ponctuelle de photons, 67 millions de fois par seconde ! Cette lumière, projetée dans la même direction que la caméra sur une surface au-delà de l'angle du coin caché, se propage par réflexion dans toutes les directions. En analysant ces réflexions, il est possible de reconstituer à un ou deux centimètres près les contours de l’objet par lesquels la lumière a été réfléchie. Comme la durée de cette analyse est de l’ordre de la seconde, l’appareil peut fournir une image toutes les secondes, ce qui permet de suivre (assez) confortablement les mouvements éventuels de l’objet caché.
Les applications militaires sont sans doute les premières auxquelles vous pensez. Ce principe pourrait être intéressant aussi pour la prévention des collisions des voitures, mais il reste à adapter cette expérience de labo au monde réel.
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