Kit d’électrification de vélo avec entraînement par friction
01 décembre 2015
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Souvent l’innovation passe par le recyclage d’idées dépassées ou imparfaites, pour déboucher ensuite sur de nouveaux horizons. Si on vous dit Solex électrique, vous comprenez tout de suite de quoi il est question. La société Velospeeder propose de remplacer la dynamo d’un vélo par un moteur qui entraînera donc la roue par friction.
Chimère de bricoleur ou innovation décisive ? L’usage tranchera…
En fait, il s’agit de deux tout petits moteurs électriques, sans balais, placés de part et d’autre de la jante, et dont le poids n’excède pas 500 g, un paramètre crucial en bicyclette. Comme ils sont placés directement contre la jante, la vitesse de rotation de ces moteurs est donc relativement élevée, ce qui permet d’obtenir un couple de 40 newtons-mètres pour une taille réduite.
Le dispositif de positionnement dynamique des moteurs contre la roue s’ajuste automatiquement pour assurer l’entraînement le plus efficace possible, même en cas de pluie. Il semble étudié soigneusement pour réduire l’échauffement et l’usure, qui affectent souvent les dispositifs similaires. Il est facile de découpler les moteurs pour éviter qu’ils ne freinent la bicyclette à pleine vitesse. La longévité du galet d’entrainement serait de 7 000 à 10 000 km si l’on en croit les spécifications du fabricant.
La puissance de l’assistance au pédalage est réglable en fonction du poids du vélo et du cycliste. La puissance nominale développée est de 300 W d'après le fabricant, ce qui est appréciable quand on sait que dans certains pays, la législation impose une limite de 250 W. L’autonomie obtenue varie avec la batterie au li-ion utilisée :
Chimère de bricoleur ou innovation décisive ? L’usage tranchera…
En fait, il s’agit de deux tout petits moteurs électriques, sans balais, placés de part et d’autre de la jante, et dont le poids n’excède pas 500 g, un paramètre crucial en bicyclette. Comme ils sont placés directement contre la jante, la vitesse de rotation de ces moteurs est donc relativement élevée, ce qui permet d’obtenir un couple de 40 newtons-mètres pour une taille réduite.
Le dispositif de positionnement dynamique des moteurs contre la roue s’ajuste automatiquement pour assurer l’entraînement le plus efficace possible, même en cas de pluie. Il semble étudié soigneusement pour réduire l’échauffement et l’usure, qui affectent souvent les dispositifs similaires. Il est facile de découpler les moteurs pour éviter qu’ils ne freinent la bicyclette à pleine vitesse. La longévité du galet d’entrainement serait de 7 000 à 10 000 km si l’on en croit les spécifications du fabricant.
La puissance de l’assistance au pédalage est réglable en fonction du poids du vélo et du cycliste. La puissance nominale développée est de 300 W d'après le fabricant, ce qui est appréciable quand on sait que dans certains pays, la législation impose une limite de 250 W. L’autonomie obtenue varie avec la batterie au li-ion utilisée :
- de 32 à 38 km avec accu de 193 Wh / 8 700 mAh / charge en 3 h / 864 g
(une batterie de réserve de ce type tient dans le porte-bouteille standard) - de 50 à 60 km avec un accu de 322 Wh / 14,5 Ah / charge en 5 h / 1 440 g
- de 20 à 25 km avec un accu de 193 Wh / 6 000 mAh / charge en 2 h / 528 g.
C’est donc une belle idée, apparemment exécutée avec le plus grand soin, séduisante pour qui souhaite électrifier sa bicyclette, mais il y a une ombre au tableau, et il serait vain de chercher à la nier : le prix de l’ensemble, sans vélo bien sûr, atteint 1 150 et même 1 270 €.
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