Imprimez en 3D… avec votre téléphone
16 janvier 2016
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Que l’impression 3D vous passionne ou qu’elle vous barbe, vous serez épaté par ce nouveau type d’imprimante basée sur un téléphone tactile. Grâce à un photopolymère spécial, elle permet à l'utilisateur de fabriquer des petits objets en résine au moyen d’un mécanisme assez simple associé au téléphone.
Cette nouvelle technique, brillante, mise au point par Jeng Ywam-Jeng, professeur de génie mécanique à Taïwan Tech, et son équipe, utilise en effet la lumière émise par le téléphone pour irradier et durcir (on parle de réticulation par irradiation) la résine photosensible, sans lampes UV ni chambre noire. Il suffit d’éteindre les lumières dans la pièce.
Une cuve contenant la résine est placée au-dessus de l’écran du téléphone tactile, tandis qu’une application synchronise la lumière de cet écran avec le moteur qui déplace sur l’axe Z l'objet imprimé couche par couche. On aura deviné que c’est dans cette synchronisation que réside (une grande partie de) l’astuce.
La faiblesse de la lumière émise par le téléphone ralentit évidemment le processus par rapport à une vraie imprimante 3D à photopolymère, mais le principe semble fonctionnel et validé en pratique.
Jugez-en !
L’inventeur déclare avoir obtenu l’impression de sphères creuses dont la paroi est épaisse de 100 µ. Des études sont en cours pour adapter l’imprimante à des écrans plus grands (tablettes, téléviseurs HD) et pour augmenter leur luminosité.
Ensuite ce type d’imprimante pourrait être associée à un scanner 3D, afin de numériser un objet avant de l’imprimer facilement.
Non moins étonnant que cette astucieuse invention elle-même est le prix du petit appareil, annoncé à moins de 100 €.
Cette nouvelle technique, brillante, mise au point par Jeng Ywam-Jeng, professeur de génie mécanique à Taïwan Tech, et son équipe, utilise en effet la lumière émise par le téléphone pour irradier et durcir (on parle de réticulation par irradiation) la résine photosensible, sans lampes UV ni chambre noire. Il suffit d’éteindre les lumières dans la pièce.
Une cuve contenant la résine est placée au-dessus de l’écran du téléphone tactile, tandis qu’une application synchronise la lumière de cet écran avec le moteur qui déplace sur l’axe Z l'objet imprimé couche par couche. On aura deviné que c’est dans cette synchronisation que réside (une grande partie de) l’astuce.
La faiblesse de la lumière émise par le téléphone ralentit évidemment le processus par rapport à une vraie imprimante 3D à photopolymère, mais le principe semble fonctionnel et validé en pratique.
Jugez-en !
L’inventeur déclare avoir obtenu l’impression de sphères creuses dont la paroi est épaisse de 100 µ. Des études sont en cours pour adapter l’imprimante à des écrans plus grands (tablettes, téléviseurs HD) et pour augmenter leur luminosité.
Ensuite ce type d’imprimante pourrait être associée à un scanner 3D, afin de numériser un objet avant de l’imprimer facilement.
Non moins étonnant que cette astucieuse invention elle-même est le prix du petit appareil, annoncé à moins de 100 €.
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