Il y a 70 ans, naissait le transistor
05 janvier 2018
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C’est en 1947, à l’avant-veille de Noël, que John Bardeen, Walter Brattain et William Shockley, alors employés des Bell Labs, réussirent à dompter le premier transistor et à le faire fonctionner. C’est incontestablement ce signal qui déclencha le début d'une révolution technique sans précédent.
L’omniprésence de ce composant montre qu'il fait désormais partie des acquis. Certains des circuits intégrés les plus compacts contiennent davantage de transistors qu'il n’y a d’êtres humains sur la planète, et la tendance est à l’augmentation. La recherche bat son plein pour créer des semi-conducteurs de nouvelle génération possédant une largeur structurelle de seulement 7 nm, qui pourrait bien marquer la limite physique des prédictions de la fameuse loi de Moore. Y parvenir a nécessité un long parcours, stimulé par une démarche d'innovation constante.
C'est au sein des fameux Bell Labs, dans le New Jersey, qu’entre novembre et fin décembre 1947, deux chercheurs nommés Bardeen et Brattain (assistés de Shockley) ont développé et démontré le fonctionnement du « transistor à pointes », précurseur du « transistor bipolaire », et successeur du tube électronique, encombrant et gourmand en énergie. Les trois chercheurs ont reçu en 1956 le prix Nobel de physique pour leur invention révolutionnaire. Le comité Nobel aurait difficilement pu faire mieux : John Bardeen est l'un des deux chercheurs distingués à deux reprises pour la même discipline (et le seul dans ce cas pour le prix Nobel de physique).
À partir de cette entrée dans l'univers des composants à semi-conducteurs, le rythme des nouveaux développements n'a cessé de croître : dès 1949, Werner Jacobi développe et brevette le premier amplificateur intégré à transistor, sans toutefois l’exploiter commercialement. Jack Kilby rencontre davantage de succès avec son flip-flop intégré (bascule synchrone), constitué de deux transistors bipolaires utilisant un substrat de germanium. Il faudra cependant attendre 1959 pour voir la co-invention brevetée d’un véritable circuit intégré monolithique par Robert Noyce. Les années 1950 sont alors le théâtre d'une bataille pour la réduction des coûts qui oppose les fabricants établis de tubes électroniques et les « petits nouveaux », adeptes des semi-conducteurs. La plupart des grands fabricants de semi-conducteurs que nous connaissons aujourd'hui ont vu le jour dans les années 1960.
Aujourd'hui, même si nous n’y pensons que rarement, nous sommes entourés de dizaines de milliards de transistors, comme par exemple dans nos smartphones. La plupart des appareils conçus aujourd’hui sont équipés d'une manière ou d'une autre de semi-conducteurs. À l’aube de cette nouvelle année, les ingénieurs du monde entier peuvent lever leur verre en l'honneur des trois inventeurs du transistor qui ont réalisé, il y a 70 ans, une découverte capitale et enthousiasmante peu avant les fêtes de fin d'année !
L’omniprésence de ce composant montre qu'il fait désormais partie des acquis. Certains des circuits intégrés les plus compacts contiennent davantage de transistors qu'il n’y a d’êtres humains sur la planète, et la tendance est à l’augmentation. La recherche bat son plein pour créer des semi-conducteurs de nouvelle génération possédant une largeur structurelle de seulement 7 nm, qui pourrait bien marquer la limite physique des prédictions de la fameuse loi de Moore. Y parvenir a nécessité un long parcours, stimulé par une démarche d'innovation constante.
C'est au sein des fameux Bell Labs, dans le New Jersey, qu’entre novembre et fin décembre 1947, deux chercheurs nommés Bardeen et Brattain (assistés de Shockley) ont développé et démontré le fonctionnement du « transistor à pointes », précurseur du « transistor bipolaire », et successeur du tube électronique, encombrant et gourmand en énergie. Les trois chercheurs ont reçu en 1956 le prix Nobel de physique pour leur invention révolutionnaire. Le comité Nobel aurait difficilement pu faire mieux : John Bardeen est l'un des deux chercheurs distingués à deux reprises pour la même discipline (et le seul dans ce cas pour le prix Nobel de physique).
À partir de cette entrée dans l'univers des composants à semi-conducteurs, le rythme des nouveaux développements n'a cessé de croître : dès 1949, Werner Jacobi développe et brevette le premier amplificateur intégré à transistor, sans toutefois l’exploiter commercialement. Jack Kilby rencontre davantage de succès avec son flip-flop intégré (bascule synchrone), constitué de deux transistors bipolaires utilisant un substrat de germanium. Il faudra cependant attendre 1959 pour voir la co-invention brevetée d’un véritable circuit intégré monolithique par Robert Noyce. Les années 1950 sont alors le théâtre d'une bataille pour la réduction des coûts qui oppose les fabricants établis de tubes électroniques et les « petits nouveaux », adeptes des semi-conducteurs. La plupart des grands fabricants de semi-conducteurs que nous connaissons aujourd'hui ont vu le jour dans les années 1960.
Aujourd'hui, même si nous n’y pensons que rarement, nous sommes entourés de dizaines de milliards de transistors, comme par exemple dans nos smartphones. La plupart des appareils conçus aujourd’hui sont équipés d'une manière ou d'une autre de semi-conducteurs. À l’aube de cette nouvelle année, les ingénieurs du monde entier peuvent lever leur verre en l'honneur des trois inventeurs du transistor qui ont réalisé, il y a 70 ans, une découverte capitale et enthousiasmante peu avant les fêtes de fin d'année !
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