Prothèse skeuomorphique imprimée en 3D
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On parle de skeuomorphisme quand l’apparence d’un objet nouveau ne sert aucun autre but que de rappeler la forme ou le matériau de l'objet original auquel il se substitue. Ainsi, quand une jambe de bois a la forme d’un pilon, comme dans les bandes dessinées, elle n’est pas skeuomorphique, contrairement à la jambe Exo-Prosthetic, qui est, elle, en titane et skeuomorphique à souhait.
Le moignon du patient et le membre intact, s’il est toujours présent, sont d'abord scannés pour créer un modèle virtuel en 3D très précis, à une fraction de millimètre près. Au cours de ce processus, la technologie FitSocket, développée par le laboratoire de biomécatronique du MIT, enregistre également les propriétés des tissus de la jambe, pour une adéquation parfaite entre moignon et emboîture. Les images de la jambe intacte, du membre résiduel et de mécanismes prothétiques du commerce sont ensuite combinées pour réaliser un premier modèle de la prothèse en maillage 3D.
Le modèle final est envoyé à une imprimante 3D et réalisé en titane, un métal résistant, léger et biocompatible. Des particules de poussière de titane sont fondues ensemble par frittage laser. Imprimée comme un seul exosquelette en 3D, la prothèse est immédiatement prête pour l'assemblage.
À l’aide de connecteurs 3D personnalisés imprimés directement sur la prothèse, des composants prothétiques commerciaux sont insérés dans la jambe Exo-Prosthetic, et solidement assemblés à l'aide d'un connecteur pyramidal standard. Elle prend donc la forme du corps de son utilisateur, afin d’humaniser l’apparence de la prothèse ainsi que le lien avec son porteur.
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