Ernst & Young : l’Allemagne mise sur les technologies de véhicules propres
23 avril 2018
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Selon une récente étude réalisée par Ernst & Young, les constructeurs automobiles allemands VW, Daimler et BMW ont investi, à l'échelle mondiale, 4,7 milliards d'euros dans les technologies de véhicules exclusivement électriques au cours des deux dernières années. Ce montant dépasse les investissements effectués par les américains (335 millions d'euros) et les japonais (19 millions de dollars seulement).
Selon cette étude, l'industrie automobile allemande est soumise à des exigences constantes pour produire des véhicules à faibles émissions polluantes, ce qui explique probablement pourquoi ce secteur est devenu le plus gros investisseur du monde dans les voitures électriques. Cette étude contient d'autres enseignements intéressants : l'investissement total dans les véhicules électriques des 16 fabricants les plus importants en Allemagne a atteint au cours des deux dernières années près de 3,2 milliards d'euros. Ce montant est bien supérieur aux investissements conjugués de la Chine (990 millions d'euros) et des États-Unis (887 millions d'euros).
Le montant de ces investissements est en contradiction manifeste avec les parts de marché actuelles des véhicules électriques et les constructeurs allemands sont distancés par leurs concurrents comme BAIC en Chine, Renault Nissan et Tesla. L'initiative d’incitation du gouvernement à acheter des véhicules propres devrait conduire à mettre sur les routes 1 million de voitures électriques d'ici 2020, mais n'a jusqu'ici permis d'atteindre que 20 % de cet objectif. Les investissements des constructeurs automobiles allemands commencent toutefois à porter leurs fruits grâce à plusieurs nouveaux modèles en cours de développement, qui seront prêts en 2019 et 2020.
La pression s'est accrue sur ce secteur après la découverte du « contournement » des mesures d’émissions diesel des modèles Volkswagen, mais aussi sous l'effet de la récente décision des autorités de plusieurs villes allemandes d'interdire la circulation des véhicules diesel les plus anciens dans les centres-villes. En outre, la Chine, principal marché pour les berlines de luxe allemandes, a imposé des quotas obligatoires de voitures électriques. Près de 70 % des voitures haut de gamme dans le monde viennent d'Europe, et 41 % d'entre elles exclusivement d’Allemagne.
Les conséquences de cette poussée des véhicules électriques ont conduit Volkswagen à investir près de 2 milliards de dollars pour la transformation de deux usines en Allemagne, et la préparation de la construction par Daimler de sa propre usine de batteries aux États-Unis. La crise a apparemment suscité une réponse positive de l'industrie automobile allemande, autrefois léthargique, et nous attendons avec intérêt de nouveaux développements en Europe dans le secteur des véhicules électriques.
Selon cette étude, l'industrie automobile allemande est soumise à des exigences constantes pour produire des véhicules à faibles émissions polluantes, ce qui explique probablement pourquoi ce secteur est devenu le plus gros investisseur du monde dans les voitures électriques. Cette étude contient d'autres enseignements intéressants : l'investissement total dans les véhicules électriques des 16 fabricants les plus importants en Allemagne a atteint au cours des deux dernières années près de 3,2 milliards d'euros. Ce montant est bien supérieur aux investissements conjugués de la Chine (990 millions d'euros) et des États-Unis (887 millions d'euros).
Le montant de ces investissements est en contradiction manifeste avec les parts de marché actuelles des véhicules électriques et les constructeurs allemands sont distancés par leurs concurrents comme BAIC en Chine, Renault Nissan et Tesla. L'initiative d’incitation du gouvernement à acheter des véhicules propres devrait conduire à mettre sur les routes 1 million de voitures électriques d'ici 2020, mais n'a jusqu'ici permis d'atteindre que 20 % de cet objectif. Les investissements des constructeurs automobiles allemands commencent toutefois à porter leurs fruits grâce à plusieurs nouveaux modèles en cours de développement, qui seront prêts en 2019 et 2020.
La pression s'est accrue sur ce secteur après la découverte du « contournement » des mesures d’émissions diesel des modèles Volkswagen, mais aussi sous l'effet de la récente décision des autorités de plusieurs villes allemandes d'interdire la circulation des véhicules diesel les plus anciens dans les centres-villes. En outre, la Chine, principal marché pour les berlines de luxe allemandes, a imposé des quotas obligatoires de voitures électriques. Près de 70 % des voitures haut de gamme dans le monde viennent d'Europe, et 41 % d'entre elles exclusivement d’Allemagne.
Les conséquences de cette poussée des véhicules électriques ont conduit Volkswagen à investir près de 2 milliards de dollars pour la transformation de deux usines en Allemagne, et la préparation de la construction par Daimler de sa propre usine de batteries aux États-Unis. La crise a apparemment suscité une réponse positive de l'industrie automobile allemande, autrefois léthargique, et nous attendons avec intérêt de nouveaux développements en Europe dans le secteur des véhicules électriques.
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