Les humains à puces, c’est demain
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Pas facile d’imaginer une électronique qui deviendrait molle lorsqu'elle est implantée dans un corps vivant, comme le fait ce transistor organique flexible et biologiquement adaptatif. Une fois en place, il change de forme pour adhérer aux tissus, nerfs ou vaisseaux sanguins, au lieu de rester rigide comme les autres appareils électroniques implantables basés sur du plastique. « Scientifiques et médecins essaient de mettre de l'électronique dans le corps depuis un certain temps maintenant, mais la rigidité de l'électronique commune n'est pas compatible avec les tissus biologiques, » explique Jonathan Reeder de l'Université du Texas (Dallas). « Le dispositif doit être rigide à température ambiante afin que le chirurgien puisse l’implanter, mais aussi assez mou et flexible pour s'adapter à d’autres volumes dans le corps, de sorte qu’aucune gêne ne soit éprouvée. »
Reeder et une équipe dirigée par Takao Someya de l'Université de Tokyo ont installé les composants électroniques sur des polymères souples à mémoire de forme. Une fois dans l'organisme, l’électronique, constituée de minces couches, perd sa rigidité.
Après implantation sur des rats de laboratoire, le dispositif s’est adapté au tissu vivant tout en conservant ses propriétés électroniques. La prochaine étape sera et la miniaturisation et l’adjonction de capteurs.
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