Des diamants sous les pieds
31 juillet 2018
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Selon une nouvelle étude du MIT, il existerait plus d’un million de milliards de tonnes de diamants enfouies dans le sous-sol de notre planète. Pourtant, sauf à disposer d’un matériel d'exploitation minière capable d'accéder à plus de 160 km au-dessous de la surface, il est peu probable que vous puissiez devenir multimilliardaire du jour au lendemain.
L'étude publiée récemment suggère que les couches rocheuses profondes, baptisées cratons, situées à la verticale du centre de la plupart des plaques continentales sont probablement constituées d'environ 2 % de cristaux de diamant. Dans les parties les plus profondes des cratons, baptisées « racines », la pression et la température sont en effet suffisantes pour que le carbone se cristallise sous la forme de diamants. Apparemment, à cet endroit, le diamant n'est pas particulièrement exotique, et même assez courant si vous savez où chercher. Malheureusement, à cette profondeur, rien ne va être simple...
Ulrich Faul et ses collègues du MIT sont parvenus à cette conclusion après avoir constaté des anomalies suite à des études de données sismiques. Au cours des dernières décennies, plusieurs événements sismiques ont été enregistrés, sous la forme d'ondes sonores correspondant principalement à des tremblements de terre, des tsunamis, des explosions et d'autres phénomènes violents. En étudiant les formes d'onde, il est possible de se faire une idée de la structure interne de la Terre et de sa composition. En effet, la température, la densité et la composition des roches influent sur la vitesse de propagation du son.
Les chercheurs ont ainsi constaté que les ondes sonores s'accéléraient lorsqu'elles traversaient les racines des cratons anciens, ce qui constituait une anomalie. La vitesse mesurée était supérieure à celle prévue en se basant sur les modèles existants de la structure interne de notre planète. L'équipe de recherche n'a trouvé qu'une seule composition de roches correspondant à la vitesse mesurée : un matériau contenant 1 à 2 % de diamants, mélangé avec de la péridotite (roche dominante dans le manteau supérieur) et de petites quantités d’éclogite (qui correspond à la croûte océanique amenée à passer sous une autre plaque, phénomène appelé subduction).
Ce résultat indique que la quantité de diamants présente serait plus de 1000 fois supérieure à ce qui avait été prévu. L’hypothèse n'est pas si surprenante car le diamant brut apparaît notoirement sur des sites associés à une activité volcanique. Les éruptions de kimberlite, roche ignée (baptisée d'après la ville de Kimberley, en Afrique du Sud où a été extraite la pierre utilisée pour obtenir le grand diamant « Star of South Africa ») contiennent souvent des diamants.
L'étude publiée récemment suggère que les couches rocheuses profondes, baptisées cratons, situées à la verticale du centre de la plupart des plaques continentales sont probablement constituées d'environ 2 % de cristaux de diamant. Dans les parties les plus profondes des cratons, baptisées « racines », la pression et la température sont en effet suffisantes pour que le carbone se cristallise sous la forme de diamants. Apparemment, à cet endroit, le diamant n'est pas particulièrement exotique, et même assez courant si vous savez où chercher. Malheureusement, à cette profondeur, rien ne va être simple...
Ulrich Faul et ses collègues du MIT sont parvenus à cette conclusion après avoir constaté des anomalies suite à des études de données sismiques. Au cours des dernières décennies, plusieurs événements sismiques ont été enregistrés, sous la forme d'ondes sonores correspondant principalement à des tremblements de terre, des tsunamis, des explosions et d'autres phénomènes violents. En étudiant les formes d'onde, il est possible de se faire une idée de la structure interne de la Terre et de sa composition. En effet, la température, la densité et la composition des roches influent sur la vitesse de propagation du son.
Les chercheurs ont ainsi constaté que les ondes sonores s'accéléraient lorsqu'elles traversaient les racines des cratons anciens, ce qui constituait une anomalie. La vitesse mesurée était supérieure à celle prévue en se basant sur les modèles existants de la structure interne de notre planète. L'équipe de recherche n'a trouvé qu'une seule composition de roches correspondant à la vitesse mesurée : un matériau contenant 1 à 2 % de diamants, mélangé avec de la péridotite (roche dominante dans le manteau supérieur) et de petites quantités d’éclogite (qui correspond à la croûte océanique amenée à passer sous une autre plaque, phénomène appelé subduction).
Ce résultat indique que la quantité de diamants présente serait plus de 1000 fois supérieure à ce qui avait été prévu. L’hypothèse n'est pas si surprenante car le diamant brut apparaît notoirement sur des sites associés à une activité volcanique. Les éruptions de kimberlite, roche ignée (baptisée d'après la ville de Kimberley, en Afrique du Sud où a été extraite la pierre utilisée pour obtenir le grand diamant « Star of South Africa ») contiennent souvent des diamants.
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