De la 3G à la 4G : petit écart de numéro, grand écart de performances
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Avec la pénétration de plus en plus profonde du monde de la téléphonie mobile par les Smartphones, ces « téléphones dits intelligents » qui permettent de se connecter à l'internet avec un maximum de confort, ou bien encore avec la généralisation des clés USB permettant de connecter les ordinateurs portables à l'internet via les réseaux de téléphonie mobile, les besoins en échanges de données ne cessent de croître sur ces derniers et la 3G, présentée comme la panacée il y a seulement un an ou deux, sera bientôt dépassée pour cause de saturation progressive.
Son successeur, connu depuis déjà près d’un an, a commencé à pointer réellement le bout de son G au dernier congrès de Barcelone sous le nom de… 4G.
Diffusé par les mêmes antennes, mais pas par les mêmes infrastructures techniques, la 4G aura pour but d’augmenter fortement le débit des réseaux de téléphonie mobile qui bondiront ainsi des 7,2 Mbits par seconde de la 3G à près de 100 Mbits par seconde au maximum pour la 4G, soit quasiment le débit d’un réseau filaire Ethernet.
Cette évolution a cependant un coût, évalué pour l’instant à 2 milliards d’euro par tranche de 50 millions d’habitants, pour faire passer un réseau 3G existant en version 4G.
Paradoxalement, et malgré la hausse de débit offerte, l’architecture du réseau 4G ne sera pas plus compliquée que celle des réseaux 3G actuels, au contraire même puisque l’on se dirigera de plus en plus vers du transfert de données et donc vers l’architecture d’un réseau qui serait muni de multiples points d’accès radio.
Avec un tel débit, l’envoi de gros fichiers, la navigation fluide et le visionnage d’images vidéo en haute définition deviendront possibles mais à quel prix, c’est ce que personne ne sait pour l’instant. Par contre, pour ce qui est des dates, les premiers appareils devraient voir le jour en 2011 et Orange prévoit un lancement en France sur son réseau la même année.
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