De l’électricité sans carburant, ni vent, ni soleil
24 septembre 2015
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Il ne s’agit pas d’une énigme. Le secret d’une source d’énergie propre et autonome pourrait bien avoir été enfin percé. La production d’électricité requiert bien souvent la mise en mouvement d’une turbine, que l’on utilise pour cela de l’énergie nucléaire, thermique ou éolienne. Après 10 ans de recherches sur l'énergie magnétique, Luc Besançon a mis au point un dispositif mécano-magnétique qui transforme l'énergie cinétique en électricité, sans carburant. Ceci grâce à l’inversion instantanée de polarité d’aimants de forte puissance.
594 aimants néodymes pour être exact (de 0,5 x 1,60 x 1,10 m). Ils équipent un prototype actuellement en construction, un cylindre de 2 m de long pour 480 kg, à l’intérieur duquel ils sont disposés en demi-lune. L’alternance de l’attraction et de la répulsion entraîne le cylindre dans une rotation perpétuelle, ou presque. La perte de force magnétique des aimants est estimée à 15 % après 20 ans.
Le système de production d'électricité, baptisé LLW9 en raison des 9 pistons qu’il comporte, développe un couple de 200 N·m. Il ne nécessite aucune autre énergie et ne dégage donc aucune pollution. Il n’est tributaire ni du vent ni de l’ensoleillement. Annoncé pour la fin de l’an prochain, le premier convertisseur devrait fournir une puissance de 8 kW, assez pour alimenter une maison. Luc Besançon, dont la start-up se trouve à Aubagne (Bouches-du-Rhône), projette de réduire le LLW9 pour l’adapter aux moyens de transports. Une idée qui séduit déjà Tesla Motors, dont les responsables devraient bientôt rencontrer l’inventeur français.
594 aimants néodymes pour être exact (de 0,5 x 1,60 x 1,10 m). Ils équipent un prototype actuellement en construction, un cylindre de 2 m de long pour 480 kg, à l’intérieur duquel ils sont disposés en demi-lune. L’alternance de l’attraction et de la répulsion entraîne le cylindre dans une rotation perpétuelle, ou presque. La perte de force magnétique des aimants est estimée à 15 % après 20 ans.
Le système de production d'électricité, baptisé LLW9 en raison des 9 pistons qu’il comporte, développe un couple de 200 N·m. Il ne nécessite aucune autre énergie et ne dégage donc aucune pollution. Il n’est tributaire ni du vent ni de l’ensoleillement. Annoncé pour la fin de l’an prochain, le premier convertisseur devrait fournir une puissance de 8 kW, assez pour alimenter une maison. Luc Besançon, dont la start-up se trouve à Aubagne (Bouches-du-Rhône), projette de réduire le LLW9 pour l’adapter aux moyens de transports. Une idée qui séduit déjà Tesla Motors, dont les responsables devraient bientôt rencontrer l’inventeur français.
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