Champignons sonores animés sur oscillo
14 septembre 2017
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Voici un divertissement de classe. Surtout si, comme moi, vous pensiez qu'un oscilloscope à tube cathodique, fût-il analogique, n'est pas fait pour regarder de la musique (sic). Ici un bon vieil oscillo trace sur son écran des images géométriques animées, synchronisées avec des créations musicales faites spécialement pour ça. Même s'il est élevé ici au rang d’art, avec une bande sonore soignée, le principe est en fait celui, bien connu, des figures de Lissajous. Nos lecteurs de la première heure se souviendront peut-être d’un projet d'Elektor appelé spiroscope publié en février 1979 (voir les pièces ci-jointes pour la numérisation desquelles Elektor remercie vivement Yves Masquelier).
Les signaux musicaux – ou les effets sonores si vous préférez (écoute au casque recommandée, pour les voisins et pour mieux comprendre) – sont obtenus selon un procédé de synthèse X-Y que l’auteur, Jerobeam Fenderson, explique bien sur son canal.
Un des mérites de ces brillantes démonstrations est de nous rappeller à quel point l’ouïe est un sens infiniment raffiné. La capacité sous-jacente de notre cerveau de traitement du signal sonore est prodigieuse. En effet, habituellement la relation entre la perception auditive d’un signal audio un tant soit peu complexe et sa représentation visuelle sur un oscillo n’a rien de passionnant. À l’oreille, on distingue encore assez bien les différences entre des formes d’ondes élémentaires (sinus, triangle, carré, dents de scie…), mais quand il s’agit de musique ou d’une voix, la représentation graphique même la plus fidèle du signal électrique ne nous renseigne guère sur ce qui se passe sur le plan sonore.
Musique sur oscillo en mode X-Y
Ici l’oscilloscope est un Tektronix D11 5103N apprécié pour sa taille et sa luminosité, mais ça marche sur tout appareil doté du mode X-Y. Même sur des oscillos numériques et même sur oscillo virtuel, au prix éventuel d’une dégradation du graphisme par des artefacts de numérisation et de filtrage.Les signaux musicaux – ou les effets sonores si vous préférez (écoute au casque recommandée, pour les voisins et pour mieux comprendre) – sont obtenus selon un procédé de synthèse X-Y que l’auteur, Jerobeam Fenderson, explique bien sur son canal.
Un des mérites de ces brillantes démonstrations est de nous rappeller à quel point l’ouïe est un sens infiniment raffiné. La capacité sous-jacente de notre cerveau de traitement du signal sonore est prodigieuse. En effet, habituellement la relation entre la perception auditive d’un signal audio un tant soit peu complexe et sa représentation visuelle sur un oscillo n’a rien de passionnant. À l’oreille, on distingue encore assez bien les différences entre des formes d’ondes élémentaires (sinus, triangle, carré, dents de scie…), mais quand il s’agit de musique ou d’une voix, la représentation graphique même la plus fidèle du signal électrique ne nous renseigne guère sur ce qui se passe sur le plan sonore.
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