Voiture automotrice hybride Bombardier pour le trafic ferroviaire
01 octobre 2018
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À l'heure actuelle, 40 % environ du réseau ferroviaire allemand n'est toujours pas électrifié. Cela paraît étonnant, mais depuis déjà des décennies des locomotives peu bénéfiques pour l'environnement (diesel ou autres) sont utilisées. À l'avenir, la traction électrique sera la règle, avec une innovation majeure : elle concernera aussi les sections non électrifiées. L'université technique de Berlin travaille en association avec Bombardier Transportation sur une voiture automotrice capable de rouler sur les sections non électrifiées.
Le projet BEMU (Battery Electric Multiple Unit) de Bombardier Transportation prévoit en effet d'équiper une automotrice électrique Talent avec des batteries. Le train peut fonctionner de façon classique, alimenté par caténaire, mais sur les parties non électrifiées, les batteries prennent le relais. À partir de 2019, elles devraient lui permettre d'atteindre une autonomie de 100 km.
La motrice sans rejets atmosphériques travaille avec un rendement de 90 % environ. C'est une valeur correcte pour un véhicule ferroviaire à traction électrique. En outre, la rame est recyclable à 90 % ce qui réduit considérablement son empreinte écologique. Le projet est entré dans la phase d'industrialisation afin de tester sa rentabilité et son endurance. La Deutsche Bahn (l'équivalent allemand de la SNCF) commencera l'année prochaine une campagne d'essais de 12 mois avec des voyageurs dans la région Alb-Bodensee (Préalpes du sud - lac de Constance).
L'université technique de Berlin assure la coordination scientifique du projet. Le but de cette recherche est d'explorer le potentiel complet et la rentabilité de cette technologie. Ensuite, des recommandations à destination des partenaires industriels et des transports publics seront émises.
Le projet BEMU (Battery Electric Multiple Unit) de Bombardier Transportation prévoit en effet d'équiper une automotrice électrique Talent avec des batteries. Le train peut fonctionner de façon classique, alimenté par caténaire, mais sur les parties non électrifiées, les batteries prennent le relais. À partir de 2019, elles devraient lui permettre d'atteindre une autonomie de 100 km.
La motrice sans rejets atmosphériques travaille avec un rendement de 90 % environ. C'est une valeur correcte pour un véhicule ferroviaire à traction électrique. En outre, la rame est recyclable à 90 % ce qui réduit considérablement son empreinte écologique. Le projet est entré dans la phase d'industrialisation afin de tester sa rentabilité et son endurance. La Deutsche Bahn (l'équivalent allemand de la SNCF) commencera l'année prochaine une campagne d'essais de 12 mois avec des voyageurs dans la région Alb-Bodensee (Préalpes du sud - lac de Constance).
L'université technique de Berlin assure la coordination scientifique du projet. Le but de cette recherche est d'explorer le potentiel complet et la rentabilité de cette technologie. Ensuite, des recommandations à destination des partenaires industriels et des transports publics seront émises.
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