Besoin d’un scanner 3D ? Utilisez un smartphone !
03 février 2016
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Si vous projetez différents motifs lumineux sur un objet et photographiez chaque fois l’objet ainsi éclairé avec un appareil numérique, vous pouvez exploiter la déformation des motifs sur et autour de l’objet pour construire sa représentation en 3D. En clair, vous pourriez utiliser votre smartphone comme scanner 3D. Autant dire, vu le prix des scanners 3D, avoir du caviar pour le prix d’une boîte de sardine. Hélas, la technique ne fonctionne que si le « projecteur » et le smartphone sont parfaitement synchronisés. Or, cette synchronisation demande un matériel spécialisé et coûteux. Adieu caviar ?
Il reste de l’espoir. Gabriel Taubin, de la Brown University School of Engineering, a découvert que la technique de la lumière structurée (le terme technique des motifs lumineux utilisés pour construire la représentation spatiale d’un objet) pouvait aussi être utilisée sans synchronisation du projecteur et du système d’acquisition d’image. L'appareil de prise de vue doit juste pouvoir capturer des images non compressées en mode rafale (plusieurs images par seconde), ce que de nombreux appareils photo reflex numériques et smartphones peuvent faire.
Une fois les photos prises en rafale, un algorithme calibre la synchronisation de la série d’images à partir de l’information binaire incorporée dans le motif lumineux. L’algorithme traite ensuite chaque image pixel par pixel pour assembler une nouvelle série d’images saisissant chaque motif dans sa globalité. Une fois l’assemblage terminé, un algorithme classique de reconstruction 3D par lumière structurée prend le relais pour créer une image 3D de l’objet. Selon Taubin, et je suis d’accord avec lui, cette découverte pourrait marquer une étape importante dans la mise au point de scanners 3D précis et abordables. Avec l’aimable autorisation de Taubin Lab / Brown University. [HM]
Il reste de l’espoir. Gabriel Taubin, de la Brown University School of Engineering, a découvert que la technique de la lumière structurée (le terme technique des motifs lumineux utilisés pour construire la représentation spatiale d’un objet) pouvait aussi être utilisée sans synchronisation du projecteur et du système d’acquisition d’image. L'appareil de prise de vue doit juste pouvoir capturer des images non compressées en mode rafale (plusieurs images par seconde), ce que de nombreux appareils photo reflex numériques et smartphones peuvent faire.
Une fois les photos prises en rafale, un algorithme calibre la synchronisation de la série d’images à partir de l’information binaire incorporée dans le motif lumineux. L’algorithme traite ensuite chaque image pixel par pixel pour assembler une nouvelle série d’images saisissant chaque motif dans sa globalité. Une fois l’assemblage terminé, un algorithme classique de reconstruction 3D par lumière structurée prend le relais pour créer une image 3D de l’objet. Selon Taubin, et je suis d’accord avec lui, cette découverte pourrait marquer une étape importante dans la mise au point de scanners 3D précis et abordables. Avec l’aimable autorisation de Taubin Lab / Brown University. [HM]
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