Batteries sodium-ion au format 18650
13 décembre 2017
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Les batteries lithium-ion ont enfin de la concurrence. Depuis deux ans, des chercheurs de différentes universités françaises, du CNRS et du CEA ont développé le principe de batteries sodium-ion opérationnelles, plus fiables et plus durables que les batteries lithium-ion aujourd'hui très répandues. Désormais, Tiamat, une jeune pousse créée à cet effet, est chargée de l'industrialisation. Les premières cellules au classique format 18650 sont déjà produites.
Le lithium va se raréfier dès que les véhicules électriques seront produits en masse et que les batteries de stockage de l'électricité solaire gagneront du terrain. Le lithium ne représente que 0,06 % de la croûte terrestre et les réserves se situent principalement en Amérique du Sud (Argentine, Chili et Bolivie).
Depuis deux ans, une équipe de recherche française a développé un nouveau procédé de mise en œuvre du sodium dans des batteries. Le sodium constitue 2,6 % de la croûte terrestre. Il est disponible partout, à prix modique, sous forme de sel de cuisine (NaCl).
Le sodium est moins cher que le lithium, mais ce n'est pas son seul avantage. Le plus important serait une durée de vie des batteries de plus de dix ans contre quatre environ pour le lithium.
Le chiffre pratique d'environ 5000 cycles de charge-décharge semble réaliste. En outre, les courants de charge/décharge seraient plus élevés. Enfin, et ce n'est pas le moindre avantage, le sodium est plus stable. En principe, on peut décharger un accu sodium-ion profondément sans altérer sa capacité. Contrairement au lithium, le risque d'incendie est inexistant avec le procédé mis au point.
L'inconvénient est la densité d'énergie qui, jusqu'à présent, est de la moitié environ de celle du lithium. Cela dit, on ne compte à ce jour que quelques dizaines de cellules Na-ion prototypes fabriquées au format 18650. La jeune pousse récemment créée a pour tâche de développer l'industrialisation du procédé. L'ambition est de lancer la production de masse à partir de 2020. Un grand flou règne actuellement sur les caractéristiques techniques précises de ces nouvelles batteries ainsi que sur la constitution de Tiamat. Mais cela ne devrait pas durer longtemps.
Le lithium va se raréfier dès que les véhicules électriques seront produits en masse et que les batteries de stockage de l'électricité solaire gagneront du terrain. Le lithium ne représente que 0,06 % de la croûte terrestre et les réserves se situent principalement en Amérique du Sud (Argentine, Chili et Bolivie).
Depuis deux ans, une équipe de recherche française a développé un nouveau procédé de mise en œuvre du sodium dans des batteries. Le sodium constitue 2,6 % de la croûte terrestre. Il est disponible partout, à prix modique, sous forme de sel de cuisine (NaCl).
Le sodium est moins cher que le lithium, mais ce n'est pas son seul avantage. Le plus important serait une durée de vie des batteries de plus de dix ans contre quatre environ pour le lithium.
Le chiffre pratique d'environ 5000 cycles de charge-décharge semble réaliste. En outre, les courants de charge/décharge seraient plus élevés. Enfin, et ce n'est pas le moindre avantage, le sodium est plus stable. En principe, on peut décharger un accu sodium-ion profondément sans altérer sa capacité. Contrairement au lithium, le risque d'incendie est inexistant avec le procédé mis au point.
L'inconvénient est la densité d'énergie qui, jusqu'à présent, est de la moitié environ de celle du lithium. Cela dit, on ne compte à ce jour que quelques dizaines de cellules Na-ion prototypes fabriquées au format 18650. La jeune pousse récemment créée a pour tâche de développer l'industrialisation du procédé. L'ambition est de lancer la production de masse à partir de 2020. Un grand flou règne actuellement sur les caractéristiques techniques précises de ces nouvelles batteries ainsi que sur la constitution de Tiamat. Mais cela ne devrait pas durer longtemps.
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