Banc d’essai : extracteur de fumées Waterun F800
08 mai 2018
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Il est préoccupant, mais rare, de voir des ouvriers soudeurs travailler en production ou effectuer des réparations sans que leur employeur ait prévu un extracteur de fumée individuel pour assurer leur sécurité et protéger leur santé. Intervenir concrètement sur de l'électronique implique aussi inévitablement de s'exposer à différents produits chimiques, émanations et gaz potentiellement dangereux. Personnellement, j'apprécie beaucoup l'odeur de l’étain de brasage 60/40 traditionnel au plomb, avec âme de colophane (surtout le matin) et personne ne m'a, jusqu'ici, fait part de problèmes de santé ou d'irritations, au premier rang desquels figurent rhume persistant et nez encombré.
Même si vous êtes un passionné, vous devez tout autant vous préoccuper de votre santé que des senteurs désagréables que vos proches attribuent aux activités « scientifiques » auxquelles vous vous adonnez dans votre cave ou votre sous-sol. Pour éliminer ces odeurs que vous adorez et que les autres détestent, vous avez à votre disposition plusieurs méthodes :
1. Égocentrique : placez un petit ventilateur à proximité de votre espace de travail, alimenté en 12 V ou via un PC. Vous pourrez ainsi éloigner les émanations à une distance de 10 à 15 cm, ce qui évitera d’y exposer vos yeux et de provoquer des irritations (la sensibilité de chacun diffère).
Cependant, ces fumées resteront dans votre pièce, tout comme l'odeur, tout juste atténuée. Une approche déconseillée, donc, même si vous pouvez ouvrir une fenêtre toute proche.
2. Prévenante : même démarche avec le ventilateur en place, mais relié à un conduit d'évacuation type sèche-linge pour extraire l'air pollué, de préférence vers l'extérieur. Bon marché.
3. Responsable : utilisez un appareil qui permette non seulement d'évacuer l'air pollué de votre espace de travail, mais aussi de le purifier, par exemple en capturant les particules agressives dans un filtre. Si le filtre garantit un nettoyage strict (par exemple à 99 %), il est possible de réintroduire l’air ainsi nettoyé dans l'espace où vous travaillez.
4. Perfectionniste : même chose que ci-dessus, mais en évacuant l'air à l’extérieur.
5. Radicale : renoncez au soudage. Inenvisageable, évidemment...
Même si vous êtes un passionné, vous devez tout autant vous préoccuper de votre santé que des senteurs désagréables que vos proches attribuent aux activités « scientifiques » auxquelles vous vous adonnez dans votre cave ou votre sous-sol. Pour éliminer ces odeurs que vous adorez et que les autres détestent, vous avez à votre disposition plusieurs méthodes :
1. Égocentrique : placez un petit ventilateur à proximité de votre espace de travail, alimenté en 12 V ou via un PC. Vous pourrez ainsi éloigner les émanations à une distance de 10 à 15 cm, ce qui évitera d’y exposer vos yeux et de provoquer des irritations (la sensibilité de chacun diffère).
Cependant, ces fumées resteront dans votre pièce, tout comme l'odeur, tout juste atténuée. Une approche déconseillée, donc, même si vous pouvez ouvrir une fenêtre toute proche.
2. Prévenante : même démarche avec le ventilateur en place, mais relié à un conduit d'évacuation type sèche-linge pour extraire l'air pollué, de préférence vers l'extérieur. Bon marché.
3. Responsable : utilisez un appareil qui permette non seulement d'évacuer l'air pollué de votre espace de travail, mais aussi de le purifier, par exemple en capturant les particules agressives dans un filtre. Si le filtre garantit un nettoyage strict (par exemple à 99 %), il est possible de réintroduire l’air ainsi nettoyé dans l'espace où vous travaillez.
4. Perfectionniste : même chose que ci-dessus, mais en évacuant l'air à l’extérieur.
5. Radicale : renoncez au soudage. Inenvisageable, évidemment...
Au fait, d'où vient cette odeur ?
Les quatre premières possibilités proposées ici sont classées par ordre de coût croissant, mais aussi en fonction du niveau d'acceptation par vos proches. Pour autant, avant de décider de ce que vous voulez faire et acheter, il est peut-être préférable de déterminer la nature des odeurs produites en fonction des particules vaporisées :- Soudage. Du fait de son point de fusion plus bas, la soudure au plomb libère moins d’émanations suspectes que son homologue sans plomb. L'agent nocif est le flux situé à l'intérieur du fil de soudure. Il fond avant la soudure elle-même et attaque superficiellement les surfaces pour faciliter la liaison des deux métaux. Du fait de la présence de certains produits chimiques, le flux devient acide en se liquéfiant, et la fumée qui en résulte peut être nocive, ou tout au moins irritante, pour les yeux et les poumons. Contrairement à une croyance très répandue, l'inhalation de plomb lors des opérations de soudage est négligeable, car c'est surtout les flux et les autres agents qui posent problème.
- Le perçage des cartes à circuit imprimé libère de la poussière, des fibres, des gaz et des particules. Bien qu'il soit (peut-être) possible d'éliminer de manière assez satisfaisante tous ces éléments à l'aide d'un aspirateur, le meilleur moyen de lutter contre les odeurs est d'utiliser le même extracteur de fumée que pour le soudage.
- Composants usagés, fils, matières plastiques, revêtements, caoutchouc, acétates, peau, cheveux. À l'exception des conducteurs métalliques des composants, aucun de ces éléments ne devrait être en contact avec un fer à souder chaud. Les émanations et les odeurs peuvent être persistantes et toxiques, et bien davantage qu’une petite bouffée résultant de la combustion d'un flux de soudure.
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