Photon : des performances à couiner de joie, un prix à couper la chique
19 décembre 2018
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Le spectacle d‘une imprimante 3D à filament est gratifiant : quand vous commencez, il n’y a rien, quelques dizaines (ou centaines) de minutes plus tard il y a quelque chose. Entretemps, vous avez pu suivre en temps réel l’apparition de votre objet. Avec une imprimante à résine liquide, c’est différent. Tant qu’elle travaille, il n’y a (presque) rien à voir. Le spectacle se déroule dans une boîte fermée. On distingue mal ce qui se passe à l’intérieur. En plus, l’objet imprimé a toujours la tête en bas. Tant que l’impression n’est pas finie, la résine dégouline et ça ressemble plus à l'athanor des alchimistes qu'à une technique de pointe.
Les oh et les ah, on ne les entendra que quand tout sera fini !
À première vue, la boîte noire ne paye pas de mine. On ne peut pas dire qu'elle soit encombrante. Son volume utile pour l’impression est compact. Trop diront certains, mais à y bien réfléchir, dans un parallélépipède de 115 x 65 x 155 mm, on fait tenir bien des objets !
La finesse des couches imprimées dans la résine par la Photon est de l’ordre de la dizaine de microns. Autrement dit, pour les distinguer, il faut déjà un œil exercé et... une bonne loupe. Et pour trouver une imprimante 3D qui fasse mieux, il faut y mettre cinq ou six fois le prix de la Photon.
Les oh et les ah, on ne les entendra que quand tout sera fini !
SLA ou DLP, où est la différence ?
Si la technique utilisée dans l’imprimante pour solidifier la résine liquide photosensible est le laser (SLA), son prix la réserve aux pros. Seules des activités lucratives permettent aujourd'hui de rentabiliser un tel investissement. En revanche, l'impression en relief devient abordable quand la source de lumière utilisée pour la polymérisation (digital light processing) est ultraviolette. Oui, on est passé sous le seuil des 500 €, mais sans concession ni à la finesse des détails des objets imprimés. Au contraire ! Par rapport à celui des filaments PLA, le rendu des surfaces obtenu avec les résines polymérisées a augmenté de façon spectaculaire. Seul un œil averti distingue un objet moulé d'un objet imprimé en relief sur la nouvelle imprimante DLP présentée ci-dessous !Photon, de AnyCubic, meilleure imprimante 3D DLP de l’année
De nombreux observateurs considèrent le modèle Photon du fabricant AnyCubic comme une imprimante exceptionnelle. Pour le site étatsunien Digital Trends, c'est même la meilleure imprimante 3D de l’année. Essentiellement parce qu’elle allie deux caractéristiques si difficiles à concilier : des performances à faire pousser des cris et un prix à faire taire toute hésitation.À première vue, la boîte noire ne paye pas de mine. On ne peut pas dire qu'elle soit encombrante. Son volume utile pour l’impression est compact. Trop diront certains, mais à y bien réfléchir, dans un parallélépipède de 115 x 65 x 155 mm, on fait tenir bien des objets !
La finesse des couches imprimées dans la résine par la Photon est de l’ordre de la dizaine de microns. Autrement dit, pour les distinguer, il faut déjà un œil exercé et... une bonne loupe. Et pour trouver une imprimante 3D qui fasse mieux, il faut y mettre cinq ou six fois le prix de la Photon.
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