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À la pêche aux puces
Rebut pour l’un, de l’or pour l’autre
On dit que d’ici quelques années, l’électronicien amateur en sera réduit à récupérer ses composants sur des appareils usagés, même pour les pièces les plus ordinaires. D’autres, en revanche, font confiance à l’Internet et à quelques grandes firmes qui surnageront après une certaine implosion du marché. Quoi qu’il en soit, mieux vaut apprendre dès maintenant à se débrouiller quand on n’a pas pu mettre la main sur la pièce qui manque à son projet. Cela demande pas mal de recherches, de fouilles, de furetage et parfois de bons tuyaux. Mais le coffre au trésor n’est peut-être pas aussi loin qu’on ne pourrait le croire.
Il est loin le temps où l’on pouvait faire un saut le samedi après-midi au magasin d’électronique du coin pour acheter deux résistances et un transistor, de quoi terminer son expérience ou sa réparation avant l’heure du goûter. Depuis le milieu des années 80, les revendeurs d’électronique ont disparu peu à peu, mêmes dans les villes moyennes. Au début, il semblait que certains fermaient boutique pour mieux s’installer dans la vente par correspondance, mais peu ont survécu et c’est finalement pour se battre contre des compagnies quasi inconnues qui fournissaient au départ les professionnels et l’industrie. En soi, ce n’est pas bien grave, tant qu’on peut obtenir les pièces dont on a besoin, sauf qu’il n’y a plus de comptoir, ni de vendeur à qui demander conseil, de livre à feuilleter sur place et encore moins de véritable amateur avec qui entamer un brin de conversation en faisant la file. C’est fou ce qu’on pouvait apprendre dans ces circonstances-là !
Il est loin le temps où l’on pouvait faire un saut le samedi après-midi au magasin d’électronique du coin pour acheter deux résistances et un transistor, de quoi terminer son expérience ou sa réparation avant l’heure du goûter. Depuis le milieu des années 80, les revendeurs d’électronique ont disparu peu à peu, mêmes dans les villes moyennes. Au début, il semblait que certains fermaient boutique pour mieux s’installer dans la vente par correspondance, mais peu ont survécu et c’est finalement pour se battre contre des compagnies quasi inconnues qui fournissaient au départ les professionnels et l’industrie. En soi, ce n’est pas bien grave, tant qu’on peut obtenir les pièces dont on a besoin, sauf qu’il n’y a plus de comptoir, ni de vendeur à qui demander conseil, de livre à feuilleter sur place et encore moins de véritable amateur avec qui entamer un brin de conversation en faisant la file. C’est fou ce qu’on pouvait apprendre dans ces circonstances-là !
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