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la mesure de signaux physiologiques
L`apparition du kymographe, cet appareil qui permet(tait) l`enregistre-ment graphique des mouvements d`organes, remonte au milieu du !9ème siècle. A cette époque, on était capable de mesurer les temps de réaction à un stimulus nerveux avec une précision de l`ordre du mil-lième de seconde. Aujourd`hui, les RAM CMOS sont passées par là, avec leur cortège d`amplificateurs à très3 faible bruit, de capteurs ultra-sensibles, et de microprocesseurs. La miniaturisation a permis de ren-dre portatifs de nombreux appareils. Pendant ce temps, les connaissances en matière d`interprétation, d`évalua-tion, voire d`exploitation des résul-tats des mesures, ont progressé elles aussi. On sait que la plupart des mesures de signaux physiologiques n`ont de sens qu`une fois interpré-tées dans le cadre d`une théorie bien fondée. Ce qui peut conduire au meilleur comme au pire. Citons l`exemple dramatique du "détecteur de mensonges", cet appareil qui indique les variations de résistance de la peau (production plus ou moins forte de sueur), mais ne four-nit, contrairement à ce dont se per-suadent certains de ses utilisateurs, aucune information objective sur la véracité des déclarations de l`indi-vidu interrogé.
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