Wi-Vi : casse muraille et passe nuisette
Les services de sécurité et les espions du monde entier en ont rêvé, le MIT (Massachussetts Institute of Technology) l’a presque fait. De quoi parle-t-on là ? Du Wi-Vi bien sûr ! Cousin germain du Wi-Fi, il verra mieux à travers des murs.
Le principe général consiste à émettre un signal, en direction du mur du local que l’on veut surveiller. Cette émission, située dans la gamme de fréquences allouée normalement au Wi-Fi, est mesurée puis traitée en fonction des ondes réfléchies.
Pour le moment, l’image obtenue est assez grossière et fait plus penser à des échos radars qu’à une photographie. Mais ce n’est qu’une première étape si l’on en croit les chercheurs, même si le procédé ne devrait jamais arriver à une résolution permettant de voir vos voisins en petite tenue !
Par contre, on pourrait envisager une mise en œuvre relativement simple dès lors que les circuits de traitement du signal nécessaires seraient réalisés sous forme de circuits intégrés dédiés. Les moyens mis en oeuvre ne sont autres que : la gamme des fréquences dédiées au Wi-Fi et un procédé de traitement du signal qui s’apparente à celui du système MiMo, destiné à l’origine à améliorer la portée du Wi-Fi en présence d’obstacles.
Une intégration dans des smartphones ou autres appareils nomades serait alors envisageable, avec tous les ravages que cela pourrait faire dans notre vie de tous les jours si la diffusion de ce système était généralisée.
A l’heure où tout le monde a en tête le tentaculaire système d’écoute mis en place aux USA par la NSA, voilà une découverte qui aurait de quoi nous faire frémir un peu plus…