Nous saluons ici l'annonce d'un kit d'hybridation pour véhicule à moteur thermique, composé de 4 moteurs électriques (10 à 15 PS), d'un circuit de commande et de batteries. On n'en est encore qu'au stade des idées, éventuellement des pré-prototypes, mais tout cela va tellement à l'encontre de la perception habituelle des véhicules hybrides comme des engins sophistiqués, hors de portée du commun des mortels, qu'une petite pause s'impose.
Dans une vie antérieure, Charles Perry concevait des produits pour IBM. Il vient de remporter une compétition en faveur des énergies renouvelables lancée par la Tennessee Technology Development Corp. Lorsqu'il sera disponible, le kit d'hybridation sera commercialisé par la société Palmer Labs LLC.

 

Ce qui est inouï dans ce projet c'est qu'il concerne des automobiles ordinaires, de simples bagnoles comme la vôtre ou la mienne, qu'il transformerait sans grande complication en véhicules hybrides. L'intervention est étonnamment légère. Quand vous serez arrivé au bout de cette lecture, vous n'en saurez pas beaucoup plus, car à ce jour peu d'informations ont filtré sur ce projet, mais vous demanderez sans doute comme nous : « que n'y avais-je pensé plus tôt ? »

 

Selon Perry il suffit de monter un moteur électrique sur chaque roue dans l'espace entre le frein et moyeu. Il n'y aurait rien d'autre à modifier. Lors du freinage ces moteurs seraient même capables d'emmaganiser l'énergie cinétique pour la restituer sous forme d'électricité. Les batteries peuvent être logées dans le coffre.
La Tennessee Technological University fournit à l'inventeur le budget de 100.000 $ pour rélaiser un prototype à partir d'un véhicule existant puis pour reproduire l'expérience sur 30 autres berlines courantes. Si tout se passe comme prévu, les premiers kits seraient disponibles dans trois ans environ (la fourchette de prix est estimée entre 3.000 et 5.000 $. Cette nouvelle activité engendrerait la création immédiate de quelque 2.000 emplois.