Vos colis livrés par drone, c’est pour bientôt (à Saint-Maximin)
La Poste pourrait bien battre Amazon dans la course au drone. Atechsys, une société varoise, met au point un drone de livraison pour Geopost (une filiale de La Poste). Présenté le 29 septembre, le prototype a déjà transporté un colis de 3 kg sur 1 200 m lors de tests au Centre d’Études et d’Essais pour Modèles Autonomes (Ceema) dans le Var. Équipé de six rotors, d’un GPS embarqué, d’une double batterie et d’un double système de cartes électroniques, le drone pèse 3,7 kg.
La Poste pourrait bien battre Amazon dans la course au drone. Atechsys, une société varoise, met au point un drone de livraison pour Geopost (une filiale de La Poste). Présenté le 29 septembre, le prototype a déjà transporté un colis de 3 kg sur 1 200 m lors de tests au Centre d’Études et d’Essais pour Modèles Autonomes (Ceema) dans le Var. Équipé de six rotors, d’un GPS embarqué, d’une double batterie et d’un double système de cartes électroniques, le drone pèse 3,7 kg. L’engin parcourt jusqu’à 20 km à 150 m d’altitude à une vitesse de croisière de 30 km/h (max. 60 km/h), sauf en cas d’orage, de grêle ou de vent de plus de 30 km/h.
Sa sécurité est assurée par un parachute qui se déclenche en cas de problème. Le vol du drone est totalement automatique, mais un pilote au sol peut en prendre les commandes. Les colis sont déposés sur un chariot qui les achemine vers des terminaux de sécurité permettant au drone de décoller et d’atterrir dans les meilleures conditions. Les livraisons seront destinées aux points-relais isolés, îles, zones montagneuses ou localités inaccessibles suite aux intempéries. Le drone pourrait aussi survoler des embouteillages afin d’assurer la livraison urgente de médicaments, de poches de sang et d’organes.
Atechsys travaille encore sur un système anticollision avec les appareils volants. Une demande d’ouverture d’une ligne-pilote de 14 km entre le Ceema et le bourg de Saint-Maximin a été déposée le 27 septembre auprès de l’aviation civile. Les bonnes relations entre La Poste et la DGAC, et le succès des premiers vols laissent envisager les premières livraisons avant 2020.
Sa sécurité est assurée par un parachute qui se déclenche en cas de problème. Le vol du drone est totalement automatique, mais un pilote au sol peut en prendre les commandes. Les colis sont déposés sur un chariot qui les achemine vers des terminaux de sécurité permettant au drone de décoller et d’atterrir dans les meilleures conditions. Les livraisons seront destinées aux points-relais isolés, îles, zones montagneuses ou localités inaccessibles suite aux intempéries. Le drone pourrait aussi survoler des embouteillages afin d’assurer la livraison urgente de médicaments, de poches de sang et d’organes.
Atechsys travaille encore sur un système anticollision avec les appareils volants. Une demande d’ouverture d’une ligne-pilote de 14 km entre le Ceema et le bourg de Saint-Maximin a été déposée le 27 septembre auprès de l’aviation civile. Les bonnes relations entre La Poste et la DGAC, et le succès des premiers vols laissent envisager les premières livraisons avant 2020.