Voitures électriques : la voie du rail ?
Vous aurez beau vous présenter à entretien d'embauche comme le plus silencieux des travailleurs, le plus efficace, voire même le plus propre à la cantine, si vous expliquez à votre futur patron que vous avez besoin d'une pause-café de 2 heures toutes les heures pour être au top, il y a de ...
Vous aurez beau vous présenter à entretien d'embauche comme le plus silencieux des travailleurs, le plus efficace, voire même le plus propre à la cantine, si vous expliquez à votre futur patron que vous avez besoin d'une pause-café de 2 heures toutes les heures pour être au top, il y a de grandes chances qu'on vous promette de vous rappeler. Les voitures électriques ont le même problème : silencieuses, efficaces, propres, mais dénuées d'autonomie. Moins de 7000 ont ainsi réussi à séduire un consommateur depuis le début de l'année. Autre exemple d'échec commercial, la liquidation judiciaire de Better Place, une société israélienne associée à Renault qui avait créé des stations automatisées de changement de batteries en trois minutes. La recharge de la batterie est vraiment LE problème.
Des solutions apparaissent. Quelques villes, dont Séoul, ont adopté à plus ou moins grande envergure la technologie Olev (On-line Electric Vehicule) pour leurs transports en commun : les batteries sont rechargées par induction lors du passage du véhicule sur des routes ou voies équipées de bandes électromagnétiques enfouies. Avec son concept d'eHighway, Siemens a démontré qu'il était possible d'équiper les autoroutes d'un système de caténaires et de pantographes pour alimenter les camions hybrides diesel/électrique. Volvo a jugé cette solution trop coûteuse et... trop moche. Il est vrai que les câbles d'eHighway font un peu coups de stylo-bille sur le paysage. Le constructeur de camions suédois a donc imaginé plus discret : un système d'alimentation par rails et collecteur monté à l'arrière d'un camion ou sous son châssis. Le poids lourd est équipé d'un émetteur radio, et les rails ne sont mis sous tension que s'ils détectent le signal émis et si la vitesse du camion excède 60 km/h.
Voilà donc trois solutions inspirées de technologies anciennes qui n'ont fait que changer d'échelle, passant des trains ou tramways aux poids lourds. On peut donc s'attendre à les voir descendre un barreau supplémentaire, et être un jour reprises dans ces voitures électriques qui semblent tant tarder à faire des étincelles sur le marché.
Des solutions apparaissent. Quelques villes, dont Séoul, ont adopté à plus ou moins grande envergure la technologie Olev (On-line Electric Vehicule) pour leurs transports en commun : les batteries sont rechargées par induction lors du passage du véhicule sur des routes ou voies équipées de bandes électromagnétiques enfouies. Avec son concept d'eHighway, Siemens a démontré qu'il était possible d'équiper les autoroutes d'un système de caténaires et de pantographes pour alimenter les camions hybrides diesel/électrique. Volvo a jugé cette solution trop coûteuse et... trop moche. Il est vrai que les câbles d'eHighway font un peu coups de stylo-bille sur le paysage. Le constructeur de camions suédois a donc imaginé plus discret : un système d'alimentation par rails et collecteur monté à l'arrière d'un camion ou sous son châssis. Le poids lourd est équipé d'un émetteur radio, et les rails ne sont mis sous tension que s'ils détectent le signal émis et si la vitesse du camion excède 60 km/h.
Voilà donc trois solutions inspirées de technologies anciennes qui n'ont fait que changer d'échelle, passant des trains ou tramways aux poids lourds. On peut donc s'attendre à les voir descendre un barreau supplémentaire, et être un jour reprises dans ces voitures électriques qui semblent tant tarder à faire des étincelles sur le marché.