Recycler le CO2 en carburant
Des chercheurs du California Institute of Technology ont élaboré un procédé de conversion du CO2 en hydrocarbures, une méthode qui permettrait d’utiliser le CO2 comme source d’énergie renouvelable.
Des chercheurs du California Institute of Technology ont élaboré un procédé de conversion du CO2 en hydrocarbures, une méthode qui permettrait d’utiliser le CO2 comme source d’énergie renouvelable.
Le CO2 est à la fois un élément source de la formation des hydrocarbures et un produit de leur combustion. Les plantes l’absorbent pour synthétiser les composés carbonés dont ont besoin leurs cellules. Les hommes font moins bien, et depuis bien moins longtemps puisque cela fait à peine un siècle qu’ils utilisent le procédé Fischer-Tropsch pour convertir l’hydrogène (H2) et le monoxyde de carbone (CO) en hydrocarbure. Les mécanismes physico-chimiques de ce procédé ne sont de surcroît pas entièrement compris, et la méthode se fait sous très haute pression (jusqu’à 100 bars) et à température élevée (jusqu’à 300 °C).
Les chercheurs du Caltech ont mis au point une voie de synthèse moins lourde. Pour cela ils ont synthétisé un nouveau composé métallique à base de molybdène qui facilite la rupture de la molécule de CO (il existe déjà une méthode de conversion du CO2 en CO). La liaison C-O est d’abord affaiblie, puis rompue à l’aide d’un éther de silyle électrophile. Enfin, les deux molécules de CO sont converties à température ambiante en un dérivé d’éthynol.
Même s’il est proche de l’éthanol, le dérivé obtenu ne peut pas être utilisé directement comme carburant. Il s’agit tout de même d’une étape qui rapproche de la fabrication de carburants de synthèse à partir de CO2. [HM]
Le résultat des chercheurs a été publié le 7 janvier 2016 dans la revue Nature.
Le CO2 est à la fois un élément source de la formation des hydrocarbures et un produit de leur combustion. Les plantes l’absorbent pour synthétiser les composés carbonés dont ont besoin leurs cellules. Les hommes font moins bien, et depuis bien moins longtemps puisque cela fait à peine un siècle qu’ils utilisent le procédé Fischer-Tropsch pour convertir l’hydrogène (H2) et le monoxyde de carbone (CO) en hydrocarbure. Les mécanismes physico-chimiques de ce procédé ne sont de surcroît pas entièrement compris, et la méthode se fait sous très haute pression (jusqu’à 100 bars) et à température élevée (jusqu’à 300 °C).
Les chercheurs du Caltech ont mis au point une voie de synthèse moins lourde. Pour cela ils ont synthétisé un nouveau composé métallique à base de molybdène qui facilite la rupture de la molécule de CO (il existe déjà une méthode de conversion du CO2 en CO). La liaison C-O est d’abord affaiblie, puis rompue à l’aide d’un éther de silyle électrophile. Enfin, les deux molécules de CO sont converties à température ambiante en un dérivé d’éthynol.
Même s’il est proche de l’éthanol, le dérivé obtenu ne peut pas être utilisé directement comme carburant. Il s’agit tout de même d’une étape qui rapproche de la fabrication de carburants de synthèse à partir de CO2. [HM]
Le résultat des chercheurs a été publié le 7 janvier 2016 dans la revue Nature.