Plus besoin de changer votre écran de téléphone portable !
Tout comme le corps guérit ses blessures, les ailes des avions pourraient bientôt se reconstituer elles-mêmes grâce à une nouvelle fibre de carbone. Ce matériau est capable de reboucher des fissures microscopiques, presque indétectables.
Tout comme le corps guérit ses blessures, les ailes des avions pourraient bientôt se reconstituer elles-mêmes grâce à une nouvelle fibre de carbone. Ce matériau est capable de reboucher des fissures microscopiques, presque indétectables. Cette nouvelle fibre de carbone est imprégnée de microbilles si petites qu'à l’œil nu elles ressemblent à de la poussière. Elles contiennent un agent de réparation liquide qui est libéré si l’aile est endommagée. Ensuite l’agent réagit avec un catalyseur présent dans l’aile et durcit. Toutefois le temps de durcissement dépend de la température. Les fissures dans l'aile d'un avion à Dubaï pourraient être réparées en quelques heures, contre quelques jours à Reykjavik.
On ne parle ici que de microfissures, pas de trous. Néanmoins même la plus infime des fissures sur une aile d'avion peut avoir des conséquences funestes. Un colorant pourrait être ajouté au liquide, de sorte que lors d’un contrôle de sécurité, tout dommage apparaîtrait comme une ecchymose. Cependant, le colorant devrait être invisible sans instrument afin de ne pas semer involontairement la panique parmi les passagers.
Ce matériau a été développé par une équipe de chercheurs de l'Université de Bristol en collaboration avec des ingénieurs de l'aérospatiale, durant les trois dernières années. Cette découverte pourrait constituer une étape décisive vers la popularisation de produits « autoréparants » ; plusieurs autres domaines d’application sont possibles : cadres de vélo, écrans de téléphone portable fissurés ou tout appareil qui contient de la fibre de carbone.
On ne parle ici que de microfissures, pas de trous. Néanmoins même la plus infime des fissures sur une aile d'avion peut avoir des conséquences funestes. Un colorant pourrait être ajouté au liquide, de sorte que lors d’un contrôle de sécurité, tout dommage apparaîtrait comme une ecchymose. Cependant, le colorant devrait être invisible sans instrument afin de ne pas semer involontairement la panique parmi les passagers.
Ce matériau a été développé par une équipe de chercheurs de l'Université de Bristol en collaboration avec des ingénieurs de l'aérospatiale, durant les trois dernières années. Cette découverte pourrait constituer une étape décisive vers la popularisation de produits « autoréparants » ; plusieurs autres domaines d’application sont possibles : cadres de vélo, écrans de téléphone portable fissurés ou tout appareil qui contient de la fibre de carbone.