Rendez-vous (en ligne) sur le salon embedded world 2021
Benedikt Weyerer, directeur du salon embedded world de Nuremberg, a expliqué à Elektor l’influence qu'a eu cette année encore la pandémie sur l’organisation de cet évènement international.
La pandémie de Covid-19 a bousculé bien des fondements et acquis de l’économie, mais également amené certaines entreprises et institutions à se réinventer. Shenja Panik a demandé à Benedikt Weyerer, directeur du salon embedded world, quelle influence avait eu la pandémie sur l’organisation de cet évènement annuel. Baptisée embedded world 2021 DIGITAL, l’édition de cette année a été virtualisée et se déroulera en ligne du 1er au 5 mars.
S. Panik : Merci de nous avoir accordé cet entretien. Que réserve ce nouvel embedded world aux visiteurs et aux exposants ?
B. Weyerer : Cette année nous avons remplacé l’édition qui se déroule traditionnellement à Nuremberg par un salon entièrement virtuel. Nous avons mis en place une plateforme numérique donnant priorité à la mise en relation des personnes et au rapprochement des entreprises. Cette plateforme ouvrira ses portes virtuelles le 1er mars et restera active cinq jours, alors que le salon ne dure d’ordinaire que trois jours.
Le cœur du salon et des conférences embedded world et electronic displays reste néanmoins le développement des systèmes embarqués. Comme d'habitude, chaque domaine aura sa place : composants, modules, systèmes d’exploitation pour l’embarqué, services, matériel, logiciel… Environ 300 exposants, dont des géants de l’industrie et des start-ups innovantes, sont inscrits pour présenter leur activité.
Outre ces présentations d’entreprises et de produits, les inscrits pourront assister à des exposés d’experts et découvrir des exemples d’applications dans le cadre du forum Exhibitor’s Forum. Ils pourront également suivre la tenue de sessions « Expert panels » portant sur les thèmes de l’intelligence artificielle embarquée, la sécurité, la vision embarquée, la connectivité dans l’IdO, ainsi que sur la diversité comme facteur de réussite de l’innovation. Ces sessions seront l’un des temps forts du salon. En complément parfait des présentations d’entreprises, les conférences seront aussi l’occasion de profiter du regard et du savoir d’intervenants de renom.
S. Panik : Quelles ont été les réactions à l’annonce de la virtualisation du salon ?
B. Weyerer : Nous en avons longuement discuté avec nos clients, et tous nous ont dit que le marché avait besoin du salon embedded world – particulièrement en temps de crise sanitaire. Le format virtuel offre de nouvelles possibilités dont chacun peut tirer avantage. Pour prendre un exemple concret, nous avons aménagé des créneaux horaires particuliers dans le programme du salon, des créneaux adaptés aux fuseaux horaires des participants situés en Chine et en Amérique. C’est une chose que nous aurions difficilement pu envisager sur le salon physique.
Nous avons été particulièrement ravis de constater que cette année encore les exposants viendraient du monde entier. Les États-Unis ont répondu présent, l’Asie aussi avec la Chine, le Japon ou encore Taiwan, l’Europe bien sûr, et même la Russie. L’édition embedded world 2021 DIGITAL sera vraiment internationale.
Bien sûr, certaines entreprises nous ont fait part de leur scepticisme, et il nous a fallu leur expliquer le fonctionnement de ce nouveau format. Mais quoi de plus normal ? La présence sur un salon, qu’il soit physique ou virtuel, nécessite un investissement financier conséquent pour tout budget marketing. Quels qu’aient été leurs doutes, c’est maintenant l’impatience de se retrouver sur le salon qui prédomine chez ces entreprises. Chez nous aussi d’ailleurs !
S. Panik : Le nombre de visiteurs sur un stand peut en grande partie dépendre du charisme de l’équipe d’accueil et du stand lui-même, de sa présentation. Comment joue-t-on avec ces deux paramètres sur un salon virtuel ?
B. Weyerer : Nous proposons aux exposants quatre solutions, chacune adaptée à des besoins spécifiques. Les entreprises peuvent également réserver des services conçus pour les mettre en lumière. La clé de la réussite reste toutefois une participation active avant, durant, et après le salon, même si celui-ci est virtuel. Pour cela le meilleur moyen est d’opter pour l’une ou l’autre de nos offres : présentation sur le forum Exhibitor’s Forum, ciblage de clients potentiels, ou encore mise en contact et rapprochement d’entreprises. Une entreprise qui annonce sa présence sur le salon bien avant sa tenue augmente de beaucoup ses chances de succès. Entre autres moyens de promotion, nous proposons d’ailleurs des solutions personnalisables de communication numérique.
S. Panik : Les salons comme le vôtre sont un passage obligé pour les entreprises, mais de nombreux spécialistes du marketing affirment que la pandémie pourrait inaugurer l’ère des salons purement numériques. Qu’en pensez-vous ?
B. Weyerer : On parle évidemment beaucoup de présentations virtuelles de produits depuis le coronavirus, mais elles étaient déjà pratiquées avant la pandémie. Et rien ne peut remplacer l’échange humain, ce que l’on appelle aujourd’hui le « présentiel ». Ce sont ces échanges entre personnes qui donnent au salon embedded word une ambiance de travail constructive appréciée des participants. Voilà pourquoi j’attends avec peut-être encore plus d’impatience l’édition 2022 !
B. Weyerer : Cette année nous avons remplacé l’édition qui se déroule traditionnellement à Nuremberg par un salon entièrement virtuel. Nous avons mis en place une plateforme numérique donnant priorité à la mise en relation des personnes et au rapprochement des entreprises. Cette plateforme ouvrira ses portes virtuelles le 1er mars et restera active cinq jours, alors que le salon ne dure d’ordinaire que trois jours.
Le cœur du salon et des conférences embedded world et electronic displays reste néanmoins le développement des systèmes embarqués. Comme d'habitude, chaque domaine aura sa place : composants, modules, systèmes d’exploitation pour l’embarqué, services, matériel, logiciel… Environ 300 exposants, dont des géants de l’industrie et des start-ups innovantes, sont inscrits pour présenter leur activité.
Outre ces présentations d’entreprises et de produits, les inscrits pourront assister à des exposés d’experts et découvrir des exemples d’applications dans le cadre du forum Exhibitor’s Forum. Ils pourront également suivre la tenue de sessions « Expert panels » portant sur les thèmes de l’intelligence artificielle embarquée, la sécurité, la vision embarquée, la connectivité dans l’IdO, ainsi que sur la diversité comme facteur de réussite de l’innovation. Ces sessions seront l’un des temps forts du salon. En complément parfait des présentations d’entreprises, les conférences seront aussi l’occasion de profiter du regard et du savoir d’intervenants de renom.
S. Panik : Quelles ont été les réactions à l’annonce de la virtualisation du salon ?
B. Weyerer : Nous en avons longuement discuté avec nos clients, et tous nous ont dit que le marché avait besoin du salon embedded world – particulièrement en temps de crise sanitaire. Le format virtuel offre de nouvelles possibilités dont chacun peut tirer avantage. Pour prendre un exemple concret, nous avons aménagé des créneaux horaires particuliers dans le programme du salon, des créneaux adaptés aux fuseaux horaires des participants situés en Chine et en Amérique. C’est une chose que nous aurions difficilement pu envisager sur le salon physique.
Nous avons été particulièrement ravis de constater que cette année encore les exposants viendraient du monde entier. Les États-Unis ont répondu présent, l’Asie aussi avec la Chine, le Japon ou encore Taiwan, l’Europe bien sûr, et même la Russie. L’édition embedded world 2021 DIGITAL sera vraiment internationale.
Bien sûr, certaines entreprises nous ont fait part de leur scepticisme, et il nous a fallu leur expliquer le fonctionnement de ce nouveau format. Mais quoi de plus normal ? La présence sur un salon, qu’il soit physique ou virtuel, nécessite un investissement financier conséquent pour tout budget marketing. Quels qu’aient été leurs doutes, c’est maintenant l’impatience de se retrouver sur le salon qui prédomine chez ces entreprises. Chez nous aussi d’ailleurs !
S. Panik : Le nombre de visiteurs sur un stand peut en grande partie dépendre du charisme de l’équipe d’accueil et du stand lui-même, de sa présentation. Comment joue-t-on avec ces deux paramètres sur un salon virtuel ?
B. Weyerer : Nous proposons aux exposants quatre solutions, chacune adaptée à des besoins spécifiques. Les entreprises peuvent également réserver des services conçus pour les mettre en lumière. La clé de la réussite reste toutefois une participation active avant, durant, et après le salon, même si celui-ci est virtuel. Pour cela le meilleur moyen est d’opter pour l’une ou l’autre de nos offres : présentation sur le forum Exhibitor’s Forum, ciblage de clients potentiels, ou encore mise en contact et rapprochement d’entreprises. Une entreprise qui annonce sa présence sur le salon bien avant sa tenue augmente de beaucoup ses chances de succès. Entre autres moyens de promotion, nous proposons d’ailleurs des solutions personnalisables de communication numérique.
S. Panik : Les salons comme le vôtre sont un passage obligé pour les entreprises, mais de nombreux spécialistes du marketing affirment que la pandémie pourrait inaugurer l’ère des salons purement numériques. Qu’en pensez-vous ?
B. Weyerer : On parle évidemment beaucoup de présentations virtuelles de produits depuis le coronavirus, mais elles étaient déjà pratiquées avant la pandémie. Et rien ne peut remplacer l’échange humain, ce que l’on appelle aujourd’hui le « présentiel ». Ce sont ces échanges entre personnes qui donnent au salon embedded word une ambiance de travail constructive appréciée des participants. Voilà pourquoi j’attends avec peut-être encore plus d’impatience l’édition 2022 !