Stop à la maximisation du profit : interventions immédiates nécessaires dans les entreprises
Johannes Brenner et Markus Brenner partagent leurs réflexions sur la maximisation des profits et la philosophie d'une entreprise phare.
« L'enthousiasme du cœur est la source de toute grande entreprise ». Cette citation de Joseph Mazzini - homme politique et journaliste italien du XIXe siècle - contient beaucoup de vérité ; cependant, la plupart des entreprises n'en tiennent guère compte. Toute l'économie est au contraire dominée par une pensée dangereuse, capable de s'infiltrer lentement et de détruire le fondement de notre prospérité. Il s'agit de la pensée de la maximisation du profit. La maximisation du profit et la manière de l'atteindre sont prêchées dans tous les manuels scolaires et puissamment ancrées dans l'esprit des étudiants de tous les établissements d'enseignement secondaire et universités, faisant ainsi de cette démarche le principal objectif des entreprises.
Au-delà de la moralité et de la dignité
Peu d'entreprises considèrent le désastre qui en résulte pour l'économie et la société. Maximiser les profits suppose des moyens et des voies éloignés de toute moralité et dignité. Les principes d'un homme d'affaires véritablement honorable n'ont plus aucun poids. Absence de scrupules, brutalité, chantage, mensonge, camouflage et tromperie, tels sont les éléments qui alimentent cet objectif d'entreprise. Le scandale du diesel dans l'industrie automobile en est un bon exemple, et ce n'est certainement pas un cas isolé. Un tel résultat suppose l'action d'individus. Ainsi, un grand nombre de ceux qui pensent et agissent de cette manière inconsidérée voient ce comportement s'imprimer dans leur cerveau (système limbique), ce qui entraîne des effets désastreux dans tous les domaines de la vie. Dans toutes les classes sociales, les principes moraux subissent un recul extrême.
Dans les entreprises, la convergence d'une pensée de la maximisation du profit et de la chaîne de valeur sème les graines de l'autodestruction. Extorsion, exploitation, corruption, destruction d'emplois, concurrence sur la base de la quantité et du prix, réduction de la qualité, concentrations d'entreprises avec abus de pouvoir, destruction de l'environnement : la liste est longue.
À l'inverse, il existe une pensée fondée sur les chaînes d'appréciation. L'approche se caractérise par l'équité, l'honnêteté et la conviction que tous ceux qui participent à la chaîne ont droit à une part appropriée des bénéfices et de l'augmentation de la valeur.
La voie vers des profits équitables
Le profit est important, mais pas en tant que moteur pour (plus) de dividendes et (plus) de valeur financière (actionnaires). Le profit doit être le résultat logique d'une activité significative de l'entreprise (objet social). Il s'agit de penser en termes de chaînes d'appréciation internes et externes et de réseaux d'appréciation, en se concentrant non pas sur le prix, mais sur la concurrence fondée sur la qualité. Un « positionnement phare » bien pensé de l'entreprise évite toute interchangeabilité arbitraire.
La nature a déjà survécu pendant des millions d'années avec une concurrence basée sur la qualité. La croissance qualitative est illimitée et pourtant la plupart des entreprises cherchent leur salut dans une croissance quantitative permanente. Cette démarche est vouée à l'échec !
Symbiose entre les leaders et les adeptes
Les entreprises reposent sur des personnes. Les progrès sociaux et financiers sont donc réalisés par des individus, et non par des organisations anonymes sous le label d'une marque. Le succès et les échecs sont, tout simplement, « l'œuvre de l'homme ». Les conditions préalables au succès et à une croissance saine et qualitative sont des employés qui font leur travail avec plaisir et enthousiasme chaque jour. Leurs managers doivent les encourager à développer leur potentiel. Cette approche ne peut réussir que si les employés ont le sentiment d'être considérés comme des êtres humains et pris au sérieux par leurs managers et dirigeants. Donnez-leur le sentiment que leurs connaissances spécialisées précises, liées à leurs postes respectifs, sont extrêmement appréciées. Les employés ne veulent plus être considérés comme un facteur arbitrairement malléable et échangeable au service de la maximisation du profit. Le terme clé est ici « dignité ».
Seules les personnes conscientes de leur propre dignité, du fait d'une conscience de soi affirmée, traiteront leurs collègues, les fournisseurs et les clients avec dignité. La sincérité, l'action honorable et, oui, la bienveillance en général, sont indissociables de cette notion. Les managers sont ainsi soumis à des exigences très élevées. Nombre d'entre eux ont certes les qualifications professionnelles requises, mais il leur manque très souvent les qualités de caractère nécessaires pour assumer des tâches de gestion supérieures. L'intérêt personnel, les jeux de pouvoir et les intrigues sont des éléments constants, et le personnel est rabaissé au rang de pions. Semer des graines de cette sorte ne peut jamais produire une bonne récolte.
Projets à impact social : un vernis ?
Outre son importance purement économique pour les actionnaires, les employés, les fournisseurs et les clients, une entreprise joue également un rôle social important. Le développement et l'importance des stratégies RSE (responsabilité sociale des entreprises) sont sur toutes les lèvres et sont fortement soutenus par les médias. Il est très tentant d'exploiter cette forte attention alors que l'entreprise poursuit d'autres objectifs. Dans ce cas, les stratégies de RSE finissent par contribuer à la manipulation et au conditionnement subtil de toutes les personnes impliquées, depuis les membres de l'entreprise jusqu'au consommateur final. Cette approche s'accompagne d'un risque majeur, car une fois exposée et démasquée, l'image de l'entreprise est gravement endommagée.
Au sein de chaque entreprise, il y a un projet qui s'accompagne d'un impact spécial majeur, mais qui ne reçoit pratiquement aucune attention.
L'état d'une entreprise, sa compétitivité, sa capacité d'innovation et sa résilience sont directement liés à l'ensemble des états de chaque employé. Il n'y a pas de séparation entre vie professionnelle et vie privée, car le système limbique et les systèmes émotionnels, qui contrôlent plus de 85 % des situations de la vie de tous les employés, travaillent constamment en arrière-plan et ont une grande influence. Ainsi, la vie privée des employés, leurs histoires de vie et, par conséquent, les expériences traumatisantes vécues dans l'enfance façonnent également les entreprises en termes d'impact interne et externe via les systèmes émotionnels des employés.
Le facteur décisif de succès d'une entreprise est donc l'être humain avec toutes ses facettes. Celles-ci doivent être intégrées aux réflexions de gestion stratégique. La mise en place de programmes offrant une aide discrète aux employés devenus « visibles » peut également avoir un effet d'entraînement bénéfique sur leur vie privée.
Un autre aspect de la démarche réside dans la pensée affirmée de maximisation du profit à tous les niveaux, en particulier dans les chaînes de valeur. Malheureusement, les comportements qui vont au-delà de l'honnêteté, de la moralité et de la dignité sont devenus la norme. Ces procédures internalisées modèlent les systèmes émotionnels de ceux qui agissent ainsi dans leur système limbique. D'où les conséquences dévastatrices possibles dans la vie privée des employés. L'érosion des valeurs morales de la société en est la conséquence logique.
Il est temps que les entreprises assument cette responsabilité, qu'elles repensent leur façon d'agir et qu'elles établissent des lignes directrices qui sont communiquées en interne aux employés dans des ateliers consacrés au « pourquoi ».
La pleine conscience, mais aussi les actions sincères et honorables, ne sont jamais destructrices. Les messages proposés ici sont intériorisés petit à petit et trouvent ainsi leur place dans la vie privée des employés. Ces projets ont un énorme impact social. Il s'agit d'un travail autour de la paix effectué à la base de la société, avec chaque individu et au sein des familles.
Si l'on s'ouvre à ces réflexions, la grande responsabilité sociale des entreprises vis-à-vis de la société devient évidente. Une fois fixé l'objectif de positionner l'entreprise comme un phare, un leader suscitant l'inspiration, il s'agira d'interagir de manière intensive avec ces pensées. Le rayonnement du phare s'en trouvera considérablement renforcé..
Chaînes et réseaux d'appréciation
Dans les entreprises où les employés se serrent les coudes, et où des chaînes et des réseaux d'appréciation se sont développés et façonnent le travail quotidien, tôt ou tard, cette culture vivante de relations et d'enthousiasme conduit au succès. Il en résulte quasiment automatiquement une auto-optimisation du « système humain vivant » que l'on nomme une « entreprise ».
Une culture vivante de relations et d'enthousiasme réduit considérablement le stress provoqué par le travail et l'absentéisme résultant induit par les maladies. À l'inverse, la résilience physique, émotionnelle et mentale augmente considérablement. On peut en conclure que la résilience d'une entreprise est directement liée à la résilience de ses employés..
Créer un lien émotionnel
Quiconque souhaite à l'avenir diriger son entreprise avec succès et survivre dans des périodes socialement et économiquement difficiles doit accorder une attention particulière aux personnes à la fois au sein de son entité et sur les marchés. Créer une relation loyale avec l'entreprise et placer les employés au centre de la stratégie font partie des ajustements les plus importants à prévoir.
Ce qui ne déclenche pas d'émotions est sans valeur pour le cerveau. Les marchés de vente sont des ensembles de personnes ayant les mêmes caractéristiques démographiques. C'est pourquoi une communication avec les marchés basée sur les résultats de recherches sur le cerveau (neuro-marketing) est indispensable. Vos clients penseront d'abord à vous si l'attention accordée aux systèmes émotionnels joue un rôle central dans votre stratégie de marketing. Être en pole position à leurs yeux est ainsi comparable à jouer le rôle d'un phare et rend l'entreprise plus stable en cas de crise.
Ce sont les meilleures conditions préalables à une culture qui englobe développement des potentiels, pensée nouvelle, relations et enthousiasme.
La philosophie d'une entreprise phare
Les entreprises phares sont des entreprises qui créent du sens. Elles se caractérisent par un champ de force sans équivalent d'actions et de valeurs dans lequel s'engagent ceux qui se sentent attirés par son énergie. L'esprit qui y règne suscite la loyauté des employés et des clients.
Réinventez l'avenir de votre entreprise dès maintenant !
Johannes Brenner (père) et Markus Brenner participeront au Forum mondial de l'électronique éthique (WEEF) 2021, le 18 novembre 2021. Ils ont contribué à cet article pour faire avancer la discussion de la communauté Elektor sur l'électronique éthique. Pour en savoir plus sur le WEEF, n'hésitez pas à visiter le site web WEEF.
Souhaitez-vous contribuer à la discussion sur la maximisation du profit et l'électronique éthique ? Contactez l'équipe WEEF.
Traduction : Pascal Godart
Au-delà de la moralité et de la dignité
Peu d'entreprises considèrent le désastre qui en résulte pour l'économie et la société. Maximiser les profits suppose des moyens et des voies éloignés de toute moralité et dignité. Les principes d'un homme d'affaires véritablement honorable n'ont plus aucun poids. Absence de scrupules, brutalité, chantage, mensonge, camouflage et tromperie, tels sont les éléments qui alimentent cet objectif d'entreprise. Le scandale du diesel dans l'industrie automobile en est un bon exemple, et ce n'est certainement pas un cas isolé. Un tel résultat suppose l'action d'individus. Ainsi, un grand nombre de ceux qui pensent et agissent de cette manière inconsidérée voient ce comportement s'imprimer dans leur cerveau (système limbique), ce qui entraîne des effets désastreux dans tous les domaines de la vie. Dans toutes les classes sociales, les principes moraux subissent un recul extrême.
Dans les entreprises, la convergence d'une pensée de la maximisation du profit et de la chaîne de valeur sème les graines de l'autodestruction. Extorsion, exploitation, corruption, destruction d'emplois, concurrence sur la base de la quantité et du prix, réduction de la qualité, concentrations d'entreprises avec abus de pouvoir, destruction de l'environnement : la liste est longue.
À l'inverse, il existe une pensée fondée sur les chaînes d'appréciation. L'approche se caractérise par l'équité, l'honnêteté et la conviction que tous ceux qui participent à la chaîne ont droit à une part appropriée des bénéfices et de l'augmentation de la valeur.
La voie vers des profits équitables
Le profit est important, mais pas en tant que moteur pour (plus) de dividendes et (plus) de valeur financière (actionnaires). Le profit doit être le résultat logique d'une activité significative de l'entreprise (objet social). Il s'agit de penser en termes de chaînes d'appréciation internes et externes et de réseaux d'appréciation, en se concentrant non pas sur le prix, mais sur la concurrence fondée sur la qualité. Un « positionnement phare » bien pensé de l'entreprise évite toute interchangeabilité arbitraire.
La nature a déjà survécu pendant des millions d'années avec une concurrence basée sur la qualité. La croissance qualitative est illimitée et pourtant la plupart des entreprises cherchent leur salut dans une croissance quantitative permanente. Cette démarche est vouée à l'échec !
Symbiose entre les leaders et les adeptes
Les entreprises reposent sur des personnes. Les progrès sociaux et financiers sont donc réalisés par des individus, et non par des organisations anonymes sous le label d'une marque. Le succès et les échecs sont, tout simplement, « l'œuvre de l'homme ». Les conditions préalables au succès et à une croissance saine et qualitative sont des employés qui font leur travail avec plaisir et enthousiasme chaque jour. Leurs managers doivent les encourager à développer leur potentiel. Cette approche ne peut réussir que si les employés ont le sentiment d'être considérés comme des êtres humains et pris au sérieux par leurs managers et dirigeants. Donnez-leur le sentiment que leurs connaissances spécialisées précises, liées à leurs postes respectifs, sont extrêmement appréciées. Les employés ne veulent plus être considérés comme un facteur arbitrairement malléable et échangeable au service de la maximisation du profit. Le terme clé est ici « dignité ».
Seules les personnes conscientes de leur propre dignité, du fait d'une conscience de soi affirmée, traiteront leurs collègues, les fournisseurs et les clients avec dignité. La sincérité, l'action honorable et, oui, la bienveillance en général, sont indissociables de cette notion. Les managers sont ainsi soumis à des exigences très élevées. Nombre d'entre eux ont certes les qualifications professionnelles requises, mais il leur manque très souvent les qualités de caractère nécessaires pour assumer des tâches de gestion supérieures. L'intérêt personnel, les jeux de pouvoir et les intrigues sont des éléments constants, et le personnel est rabaissé au rang de pions. Semer des graines de cette sorte ne peut jamais produire une bonne récolte.
Projets à impact social : un vernis ?
Outre son importance purement économique pour les actionnaires, les employés, les fournisseurs et les clients, une entreprise joue également un rôle social important. Le développement et l'importance des stratégies RSE (responsabilité sociale des entreprises) sont sur toutes les lèvres et sont fortement soutenus par les médias. Il est très tentant d'exploiter cette forte attention alors que l'entreprise poursuit d'autres objectifs. Dans ce cas, les stratégies de RSE finissent par contribuer à la manipulation et au conditionnement subtil de toutes les personnes impliquées, depuis les membres de l'entreprise jusqu'au consommateur final. Cette approche s'accompagne d'un risque majeur, car une fois exposée et démasquée, l'image de l'entreprise est gravement endommagée.
Au sein de chaque entreprise, il y a un projet qui s'accompagne d'un impact spécial majeur, mais qui ne reçoit pratiquement aucune attention.
L'état d'une entreprise, sa compétitivité, sa capacité d'innovation et sa résilience sont directement liés à l'ensemble des états de chaque employé. Il n'y a pas de séparation entre vie professionnelle et vie privée, car le système limbique et les systèmes émotionnels, qui contrôlent plus de 85 % des situations de la vie de tous les employés, travaillent constamment en arrière-plan et ont une grande influence. Ainsi, la vie privée des employés, leurs histoires de vie et, par conséquent, les expériences traumatisantes vécues dans l'enfance façonnent également les entreprises en termes d'impact interne et externe via les systèmes émotionnels des employés.
Le facteur décisif de succès d'une entreprise est donc l'être humain avec toutes ses facettes. Celles-ci doivent être intégrées aux réflexions de gestion stratégique. La mise en place de programmes offrant une aide discrète aux employés devenus « visibles » peut également avoir un effet d'entraînement bénéfique sur leur vie privée.
Un autre aspect de la démarche réside dans la pensée affirmée de maximisation du profit à tous les niveaux, en particulier dans les chaînes de valeur. Malheureusement, les comportements qui vont au-delà de l'honnêteté, de la moralité et de la dignité sont devenus la norme. Ces procédures internalisées modèlent les systèmes émotionnels de ceux qui agissent ainsi dans leur système limbique. D'où les conséquences dévastatrices possibles dans la vie privée des employés. L'érosion des valeurs morales de la société en est la conséquence logique.
Il est temps que les entreprises assument cette responsabilité, qu'elles repensent leur façon d'agir et qu'elles établissent des lignes directrices qui sont communiquées en interne aux employés dans des ateliers consacrés au « pourquoi ».
La pleine conscience, mais aussi les actions sincères et honorables, ne sont jamais destructrices. Les messages proposés ici sont intériorisés petit à petit et trouvent ainsi leur place dans la vie privée des employés. Ces projets ont un énorme impact social. Il s'agit d'un travail autour de la paix effectué à la base de la société, avec chaque individu et au sein des familles.
Si l'on s'ouvre à ces réflexions, la grande responsabilité sociale des entreprises vis-à-vis de la société devient évidente. Une fois fixé l'objectif de positionner l'entreprise comme un phare, un leader suscitant l'inspiration, il s'agira d'interagir de manière intensive avec ces pensées. Le rayonnement du phare s'en trouvera considérablement renforcé..
Chaînes et réseaux d'appréciation
Dans les entreprises où les employés se serrent les coudes, et où des chaînes et des réseaux d'appréciation se sont développés et façonnent le travail quotidien, tôt ou tard, cette culture vivante de relations et d'enthousiasme conduit au succès. Il en résulte quasiment automatiquement une auto-optimisation du « système humain vivant » que l'on nomme une « entreprise ».
Une culture vivante de relations et d'enthousiasme réduit considérablement le stress provoqué par le travail et l'absentéisme résultant induit par les maladies. À l'inverse, la résilience physique, émotionnelle et mentale augmente considérablement. On peut en conclure que la résilience d'une entreprise est directement liée à la résilience de ses employés..
Créer un lien émotionnel
Quiconque souhaite à l'avenir diriger son entreprise avec succès et survivre dans des périodes socialement et économiquement difficiles doit accorder une attention particulière aux personnes à la fois au sein de son entité et sur les marchés. Créer une relation loyale avec l'entreprise et placer les employés au centre de la stratégie font partie des ajustements les plus importants à prévoir.
Ce qui ne déclenche pas d'émotions est sans valeur pour le cerveau. Les marchés de vente sont des ensembles de personnes ayant les mêmes caractéristiques démographiques. C'est pourquoi une communication avec les marchés basée sur les résultats de recherches sur le cerveau (neuro-marketing) est indispensable. Vos clients penseront d'abord à vous si l'attention accordée aux systèmes émotionnels joue un rôle central dans votre stratégie de marketing. Être en pole position à leurs yeux est ainsi comparable à jouer le rôle d'un phare et rend l'entreprise plus stable en cas de crise.
- La conscience de soi, la dignité, la bienveillance, la sincérité et le sens de l'honneur forment un terreau très fertile.
- La résilience de l'entreprise et celle des employés (mentale/émotionnelle et physique) s'en trouvent renforcées.
- Ce qui entraîne le développement de chaînes et de réseaux d'appréciation internes et externes.
Ce sont les meilleures conditions préalables à une culture qui englobe développement des potentiels, pensée nouvelle, relations et enthousiasme.
La philosophie d'une entreprise phare
Les entreprises phares sont des entreprises qui créent du sens. Elles se caractérisent par un champ de force sans équivalent d'actions et de valeurs dans lequel s'engagent ceux qui se sentent attirés par son énergie. L'esprit qui y règne suscite la loyauté des employés et des clients.
Réinventez l'avenir de votre entreprise dès maintenant !
Johannes Brenner (père) et Markus Brenner participeront au Forum mondial de l'électronique éthique (WEEF) 2021, le 18 novembre 2021. Ils ont contribué à cet article pour faire avancer la discussion de la communauté Elektor sur l'électronique éthique. Pour en savoir plus sur le WEEF, n'hésitez pas à visiter le site web WEEF.
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Traduction : Pascal Godart