Stockage d'énergie : quand l'eau prend le train
Qu'est-ce qui est vert, qui monte et qui descend ? Ni un petit pois dans un ascenseur, ni un marin avec le mal de mer, mais un nouveau dispositif écologique de stockage de l'énergie électrique, constitué de wagons automatisés qui montent et qui descendent.Avec l'augmentation des ...
Qu'est-ce qui est vert, qui monte et qui descend ? Ni un petit pois dans un ascenseur, ni un marin avec le mal de mer, mais un nouveau dispositif écologique de stockage de l'énergie électrique, constitué de wagons automatisés qui montent et qui descendent.
Avec l'augmentation des besoins mondiaux en énergie, il va devenir indispensable de stocker sur une vingtaine d'heures une partie des énergies renouvelables disponibles. La meilleure solution actuelle est centenaire : le pompage-turbinage entre deux réservoirs d'eau placés à des hauteurs différentes. Le rendement énergétique de ces stations de transfert d'énergie par pompage (STEP) est d'environ 75 %. Parfait, mais tous les pays ne bénéficient pas de la richesse géographique de la France pour les mettre en oeuvre. Prenez les déserts de l'ouest américain ou du Sahara, où pourraient être installés des parcs éoliens ou solaires : pas une goutte d'eau, même pas sous forme de buvette.
La compagnie californienne ARES a donc développé un système de stockage dans lequel le cycle de pompage/turbinage de l'eau est remplacé par un cycle de montée/descente de wagons. Le rendement obtenu est de 78,3 %, et ne nécessite qu'une pente de 7 à 8 % sur quelques kilomètres entre les deux gares de charge/décharge. Le coût par kWh est en outre très bas, grâce à un investissement bien moindre que celui à engager dans une STEP classique. Ce système ARES, validé par la Southern California Edison, est également intéressant pour les gestionnaires de réseau puisqu'il offre d'autres services d'aide, comme la réserve de puissance ou la régulation de la tension et de la fréquence.
Le problème français est pour l'instant tout autre, puisque selon Eurostat, l'office statistique de l'UE, la part consommée des énergies renouvelables est chez nous passée de 11,4 % en 2010 à 11,5 % en 2011. Et à ce train, l'engagement de 23 % d'énergies renouvelables en 2020 ne semble pas vraiment sur les bons rails...
Avec l'augmentation des besoins mondiaux en énergie, il va devenir indispensable de stocker sur une vingtaine d'heures une partie des énergies renouvelables disponibles. La meilleure solution actuelle est centenaire : le pompage-turbinage entre deux réservoirs d'eau placés à des hauteurs différentes. Le rendement énergétique de ces stations de transfert d'énergie par pompage (STEP) est d'environ 75 %. Parfait, mais tous les pays ne bénéficient pas de la richesse géographique de la France pour les mettre en oeuvre. Prenez les déserts de l'ouest américain ou du Sahara, où pourraient être installés des parcs éoliens ou solaires : pas une goutte d'eau, même pas sous forme de buvette.
La compagnie californienne ARES a donc développé un système de stockage dans lequel le cycle de pompage/turbinage de l'eau est remplacé par un cycle de montée/descente de wagons. Le rendement obtenu est de 78,3 %, et ne nécessite qu'une pente de 7 à 8 % sur quelques kilomètres entre les deux gares de charge/décharge. Le coût par kWh est en outre très bas, grâce à un investissement bien moindre que celui à engager dans une STEP classique. Ce système ARES, validé par la Southern California Edison, est également intéressant pour les gestionnaires de réseau puisqu'il offre d'autres services d'aide, comme la réserve de puissance ou la régulation de la tension et de la fréquence.
Le problème français est pour l'instant tout autre, puisque selon Eurostat, l'office statistique de l'UE, la part consommée des énergies renouvelables est chez nous passée de 11,4 % en 2010 à 11,5 % en 2011. Et à ce train, l'engagement de 23 % d'énergies renouvelables en 2020 ne semble pas vraiment sur les bons rails...