Robot à peau de croco (en latex)
Le robot espion, c’est pas nouveau, mais le robot reptile espion est déjà plus attrayant, d’autant plus qu'il est aussi un instrument scientifique pour étudier la biologie et pour perfectionner la robotique dans le domaine du sauvetage. Un robot en peau de croco, avec dessous des moteurs, des os en aluminium et de la fibre de carbone !
Le robot espion, c’est pas nouveau, mais le robot reptile espion est déjà plus attrayant, d’autant plus qu'il est aussi un instrument scientifique pour étudier la biologie et pour perfectionner la robotique dans le domaine du sauvetage.
Le procédé appelé robotique bio-informée consiste à récolter des informations et des données pour documenter la conception robotique, et améliorer la compréhension de la biologie. L’étude des crocodiles et des varans vise à reproduire leurs mouvements de marche par imitation des articulations avec des moteurs, des os avec de l'aluminium et de la fibre de carbone, et de la peau avec du latex. Un mini-ordinateur commande les 24 moteurs nécessaires pour faire évoluer le reptile, commandé à distance, jusqu'à 500 m.
De tels robots pourraient, dans des situations d'urgence comme après un tremblement de terre, localiser voire secourir des victimes. Sur le terrain, en Ouganda, l’équipe de chercheurs a trouvé les conditions rudes pour tester la robustesse des reptiles robotiques : humidité, boue, poussière, températures (70°C sous la peau de latex !). Ils encouragent d’ailleurs les roboticiens à sortir leurs robots des laboratoires, cela leur permettra d'apprendre des choses difficiles à voir dans des environnements contrôlés.
Pas seulement pour les films animaliers
Ce sont les producteurs de la BBC qui ont approché Auke Ijspeert, du Laboratoire Biorob de l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne, après avoir vu des films de sa salamandre robotique, le Pleurobot, pour qu’il conçoive un crocodile adulte et un varan pour leur fameux programme Spy in the Wild. Ces robots reptiliens ne sont pas seulement des accessoires pour films animaliers, mais sont aussi des outils d'étude de la locomotion animale et de la biomécanique.Le procédé appelé robotique bio-informée consiste à récolter des informations et des données pour documenter la conception robotique, et améliorer la compréhension de la biologie. L’étude des crocodiles et des varans vise à reproduire leurs mouvements de marche par imitation des articulations avec des moteurs, des os avec de l'aluminium et de la fibre de carbone, et de la peau avec du latex. Un mini-ordinateur commande les 24 moteurs nécessaires pour faire évoluer le reptile, commandé à distance, jusqu'à 500 m.
De tels robots pourraient, dans des situations d'urgence comme après un tremblement de terre, localiser voire secourir des victimes. Sur le terrain, en Ouganda, l’équipe de chercheurs a trouvé les conditions rudes pour tester la robustesse des reptiles robotiques : humidité, boue, poussière, températures (70°C sous la peau de latex !). Ils encouragent d’ailleurs les roboticiens à sortir leurs robots des laboratoires, cela leur permettra d'apprendre des choses difficiles à voir dans des environnements contrôlés.