Mon voyage dans le nuage IoT (1)
Ballottés comme nous le sommes par une incessante déferlante d’informations, nous avons parfois du mal à saisir l’évolution d’une technologie dans son ensemble. Dans le cas de l’Internet des Objets, la faute en revient aussi en partie à la nature même du monstre. Comprendre les objets en réseau de l’IdO est en effet plus difficile que d’étudier un projet autonome monté sur une simple carte.
Ballottés comme nous le sommes par une déferlante d’informations, nous avons du mal à saisir l’évolution d’une technologie dans son ensemble. Dans le cas de l’Internet des Objets, la faute en revient aussi en partie à la nature même du monstre. Comprendre les objets en réseau de l’IdO est en effet plus difficile que d’étudier un projet autonome sur une simple carte. Et puis il y a tellement de façons de transférer les données d’un capteur vers l’appareil sur lequel elles seront enregistrées ou affichées, que pour s’y retrouver il est indispensable de comprendre les protocoles en jeu. La vie d’un objet connecté commence dans la couche de protocole la plus basse. Avant de plonger si bas élevons-nous vers ce fameux « nuage », la couche nuageuse pour ainsi dire.
Pour Monsieur Tout-le-monde, le nuage, ou cloud, est cette zone de l’Internet au-delà de laquelle on ne peut plus savoir où vont les données. Le nuage offre plusieurs types de services, le stockage de fichiers étant le plus connu. Les logiciels en tant que service sont des programmes exécutés « depuis le nuage », dont le temps de réponse ne diffère guère de celui d’un programme local. Les plateformes en tant que service permettent quant à elles de développer et exécuter des applications sans infrastructure locale (serveurs, etc.) ni outils (bases de données, etc.) nécessaires.
Des prestataires de services en nuage comme Amazon Web Services ont élargi leur offre de base pour répondre aux besoins de l’IdO. Un objet équipé de capteurs peut par exemple envoyer le résultat de ses mesures dans une base de données en nuage d’Amazon, valeurs que l’utilisateur pourra ensuite lire depuis un ordinateur ou un smartphone. La carte portant le capteur n’a pas besoin de rester en liaison avec l’appareil sur lequel est installée l’application associée à l’objet. Elle peut donc être mise en veille entre deux mesures, et ainsi réduire fortement sa consommation.
Il y a une certaine logique pour Amazon à s’impliquer dans ce type de service : ils disposent déjà de nombreuses bases de données, et peuvent réutiliser des outils logiciels développés par ailleurs et dont ils ont une grande expérience. Des jeunes pousses de bien moindre envergure, relayr par exemple (kit WunderBar pour l’IdO) proposent elles aussi des services en nuage similaires, et certains fabricants comme Digi (XBee) ou ARM s’y sont également mis.
Lorsqu’on se penche sur les mécanismes de ces services en nuage, on remarque de nombreuses assises communes, comme les protocoles de la couche de transport tels que HTTP et MQTT. Je vous en parlerai dans la deuxième étape de ce voyage dans le nuage ! [HM]
Pour Monsieur Tout-le-monde, le nuage, ou cloud, est cette zone de l’Internet au-delà de laquelle on ne peut plus savoir où vont les données. Le nuage offre plusieurs types de services, le stockage de fichiers étant le plus connu. Les logiciels en tant que service sont des programmes exécutés « depuis le nuage », dont le temps de réponse ne diffère guère de celui d’un programme local. Les plateformes en tant que service permettent quant à elles de développer et exécuter des applications sans infrastructure locale (serveurs, etc.) ni outils (bases de données, etc.) nécessaires.
Des prestataires de services en nuage comme Amazon Web Services ont élargi leur offre de base pour répondre aux besoins de l’IdO. Un objet équipé de capteurs peut par exemple envoyer le résultat de ses mesures dans une base de données en nuage d’Amazon, valeurs que l’utilisateur pourra ensuite lire depuis un ordinateur ou un smartphone. La carte portant le capteur n’a pas besoin de rester en liaison avec l’appareil sur lequel est installée l’application associée à l’objet. Elle peut donc être mise en veille entre deux mesures, et ainsi réduire fortement sa consommation.
Il y a une certaine logique pour Amazon à s’impliquer dans ce type de service : ils disposent déjà de nombreuses bases de données, et peuvent réutiliser des outils logiciels développés par ailleurs et dont ils ont une grande expérience. Des jeunes pousses de bien moindre envergure, relayr par exemple (kit WunderBar pour l’IdO) proposent elles aussi des services en nuage similaires, et certains fabricants comme Digi (XBee) ou ARM s’y sont également mis.
Lorsqu’on se penche sur les mécanismes de ces services en nuage, on remarque de nombreuses assises communes, comme les protocoles de la couche de transport tels que HTTP et MQTT. Je vous en parlerai dans la deuxième étape de ce voyage dans le nuage ! [HM]