Mémoires aérosol : vive la nanoélectronique
Les circuits de stockage numérique pourraient bientôt envahir tous les objets sur tous les rayons des magasins : épicerie, pilules et même vêtements. Un nouveau circuit de mémoire numérique en aérosol pourrait bien révolutionner ce domaine. La mémoire est apposée sur un support souple au moyen d'une simple imprimante à jet d'aérosol et de nanoparticules d'encre à relativement basse température.
Grâce à l'essor de l'électronique imprimable, les circuits de stockage numérique pourraient bientôt envahir tous les rayons des magasins : épicerie, pilules et même vêtements. Un nouveau circuit de mémoire numérique en aérosol (spray-on) créé par des chercheurs de l'Université Duke (Durham, Caroline du Nord, E-U) pourrait bien révolutionner ce domaine. La mémoire est apposée sur un support souple au moyen d'une simple imprimante à jet d'aérosol et de nanoparticules d'encre à relativement basse température.
Le circuit, une mémoire à 4 bits, est la première mémoire numérique totalement imprimée qui serait utilisable en pratique dans des électroniques simples comme des capteurs environnementaux ou des balises RFID.
Là où les mémoires classiques enregistrent les données à l'aide de transistors au silicium, le nouveau matériau, constitué de nanofils de cuivre enrobés de silice dans une matrice de polymère, code l'information sous forme d'état résistif. L'application d'une faible tension permet de le faire basculer entre un état à résistance élevée et un état à faible résistance. Le liquide obtenu en dissolvant les nanofils et le polymère dans du méthanol peut être projeté par les buses d'une imprimante.
Source : Université Duke
Le circuit, une mémoire à 4 bits, est la première mémoire numérique totalement imprimée qui serait utilisable en pratique dans des électroniques simples comme des capteurs environnementaux ou des balises RFID.
Là où les mémoires classiques enregistrent les données à l'aide de transistors au silicium, le nouveau matériau, constitué de nanofils de cuivre enrobés de silice dans une matrice de polymère, code l'information sous forme d'état résistif. L'application d'une faible tension permet de le faire basculer entre un état à résistance élevée et un état à faible résistance. Le liquide obtenu en dissolvant les nanofils et le polymère dans du méthanol peut être projeté par les buses d'une imprimante.
Source : Université Duke