Matériau autoréparable pour l’électronique vestimentaire
Un des obstacles rencontrés par l’électronique sur support souple est le comportement des matériaux utilisés, qui perdent tout ou partie de leurs propriétés essentielles lorsqu’ils sont déformés au-delà d'un certain point en cas d'étirement, de pliage ou de cassure. Des chercheurs ont mis au point un matériau élastique capable de s’auto-réparer et de retrouver toutes ses propriétés même après avoir subi plusieurs ruptures.
Un des obstacles majeurs rencontrés par l’électronique souple est le comportement des matériaux utilisés. Ceux-ci perdent en effet leurs propriétés lorsqu’ils sont soumis à des étirements, pliages ou cassures. Des chercheurs de l’université d’État de Pennsylvanie ont mis au point un matériau diélectrique élastique capable de s’auto-réparer et de retrouver ses propriétés même après avoir subi plusieurs ruptures.
Les matériaux isolants autoréparables existants souffrent d’un défaut rédhibitoire : ils ne retrouvent qu’une seule de leurs propriétés après avoir été rompus. Or il est essentiel qu’un matériau utilisé dans une application d’informatique vestimentaire récupère l’ensemble de ses propriétés. Si par exemple un diélectrique, après s’être rompu puis cicatrisé, retrouve sa résistivité mais pas sa conductivité thermique, l’électronique courra un risque de surchauffe.
Le matériau diélectrique mis au point par les chercheurs américains recouvre toutes les propriétés attendues d’un isolant destiné à une application d’informatique vestimentaire : résistance mécanique, résistance au claquage, résistance électrique, conductivité thermique et, bien sûr, propriété diélectrique (isolante). Son élasticité est beaucoup plus grande que celle des matériaux diélectriques connus dont la ductilité ne dépasse guère celle d’une gomme.
Les matériaux isolants autoréparables existants souffrent d’un défaut rédhibitoire : ils ne retrouvent qu’une seule de leurs propriétés après avoir été rompus. Or il est essentiel qu’un matériau utilisé dans une application d’informatique vestimentaire récupère l’ensemble de ses propriétés. Si par exemple un diélectrique, après s’être rompu puis cicatrisé, retrouve sa résistivité mais pas sa conductivité thermique, l’électronique courra un risque de surchauffe.
Le matériau diélectrique mis au point par les chercheurs américains recouvre toutes les propriétés attendues d’un isolant destiné à une application d’informatique vestimentaire : résistance mécanique, résistance au claquage, résistance électrique, conductivité thermique et, bien sûr, propriété diélectrique (isolante). Son élasticité est beaucoup plus grande que celle des matériaux diélectriques connus dont la ductilité ne dépasse guère celle d’une gomme.