Les véhicules électriques progressent en Europe
La plupart des constructeurs automobiles de premier plan proposent aujourd'hui une gamme de modèles électriques et les prix sont en baisse. Mais la « percée » tant attendue des voitures électriques ne prend que lentement de l'ampleur...
La plupart des constructeurs automobiles de premier plan proposent aujourd'hui une gamme de modèles électriques et les prix sont en baisse. Mais la « percée » tant attendue des voitures électriques ne prend que lentement de l'ampleur.
Selon une récente étude publiée par le Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne, la commercialisation à grande échelle des véhicules électriques s'est essoufflée. Les enseignements de cette analyse montrent un essor des ventes de véhicules électriques depuis 2010, mais bien inférieur aux attentes. Cependant, tous les grands constructeurs automobiles prennent très au sérieux la production de ces véhicules et leurs clients peuvent aujourd'hui choisir dans un catalogue de plus en plus large de modèles, dans toutes sortes de versions.
Près de 300 000 possesseurs de voitures électriques ont été enregistrés en Europe en 2017, à comparer à seulement 1400 en 2010. Les volumes de ventes les plus importants ont été réalisés en Norvège, Allemagne, Pays-Bas, France et Royaume-Uni. L'étude s'est concentrée sur les véhicules exclusivement à batteries et les véhicules hybrides rechargeables. En milieu urbain, le bus électrique apparaît de plus en plus comme une alternative de transport compatible avec la protection de l'environnement. Pour autant, il reste beaucoup à faire.
Selon l'étude réalisée en 2017, 173 000 bus électriques circulaient dans le monde, dont 98 % en Chine, une performance exceptionnelle qui confère à ce pays une position de pionnier dans cette technologie. En Europe, c'est au Royaume-Uni que l'on trouvait le plus de bus électriques (200), suivi des Pays-Bas (175), de la Belgique (140), de l'Allemagne (90) et de l'Autriche (75).
L'étude montre en outre que la mise en place en amont d’une infrastructure de charge à l'échelle du pays tout entier est un facteur crucial pour encourager l’essor du transport électrique. De ce point de vue, les progrès ont été en général modestes, même si la situation est assez inégale selon les pays d'Europe concernés. Les Pays-Bas sont en tête avec 32 500 stations de charge, suivis de l’Allemagne 25 000, la France 16 000 et le Royaume-Uni avec 14 000 stations. Les autres pays de l'Union européenne accusent un certain retard. En proportion de sa population, c’est même le cas de l’Allemagne, pourtant considérée comme une référence pour l'automobile en Europe. Faute d'une infrastructure permettant des recharges commodes et rapides, la plupart des acheteurs n'envisageront même pas l'achat d'un véhicule électrique pour leurs déplacements personnels, en particulier pour les longs voyages.
L'assistance des concessionnaires et la disponibilité d'installations d’entretien sont également des éléments cruciaux pour favoriser une adoption massive de cette technologie.
Concernant le prix des nouveaux modèles, l'étude table sur la baisse des prix des voitures électriques dans un proche avenir, ce qui bénéficiera évidemment au taux de pénétration sur le marché. L'étude met toutefois en évidence le manque de coordination entre les différents États membres de l'Union européenne pour stimuler une adoption plus large de la mobilité électrique, avec pour conséquence une certaine fragmentation du marché.
Pour consulter cette étude de l'Union européenne, c'est ici.
Selon une récente étude publiée par le Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne, la commercialisation à grande échelle des véhicules électriques s'est essoufflée. Les enseignements de cette analyse montrent un essor des ventes de véhicules électriques depuis 2010, mais bien inférieur aux attentes. Cependant, tous les grands constructeurs automobiles prennent très au sérieux la production de ces véhicules et leurs clients peuvent aujourd'hui choisir dans un catalogue de plus en plus large de modèles, dans toutes sortes de versions.
Près de 300 000 possesseurs de voitures électriques ont été enregistrés en Europe en 2017, à comparer à seulement 1400 en 2010. Les volumes de ventes les plus importants ont été réalisés en Norvège, Allemagne, Pays-Bas, France et Royaume-Uni. L'étude s'est concentrée sur les véhicules exclusivement à batteries et les véhicules hybrides rechargeables. En milieu urbain, le bus électrique apparaît de plus en plus comme une alternative de transport compatible avec la protection de l'environnement. Pour autant, il reste beaucoup à faire.
Selon l'étude réalisée en 2017, 173 000 bus électriques circulaient dans le monde, dont 98 % en Chine, une performance exceptionnelle qui confère à ce pays une position de pionnier dans cette technologie. En Europe, c'est au Royaume-Uni que l'on trouvait le plus de bus électriques (200), suivi des Pays-Bas (175), de la Belgique (140), de l'Allemagne (90) et de l'Autriche (75).
L'étude montre en outre que la mise en place en amont d’une infrastructure de charge à l'échelle du pays tout entier est un facteur crucial pour encourager l’essor du transport électrique. De ce point de vue, les progrès ont été en général modestes, même si la situation est assez inégale selon les pays d'Europe concernés. Les Pays-Bas sont en tête avec 32 500 stations de charge, suivis de l’Allemagne 25 000, la France 16 000 et le Royaume-Uni avec 14 000 stations. Les autres pays de l'Union européenne accusent un certain retard. En proportion de sa population, c’est même le cas de l’Allemagne, pourtant considérée comme une référence pour l'automobile en Europe. Faute d'une infrastructure permettant des recharges commodes et rapides, la plupart des acheteurs n'envisageront même pas l'achat d'un véhicule électrique pour leurs déplacements personnels, en particulier pour les longs voyages.
L'assistance des concessionnaires et la disponibilité d'installations d’entretien sont également des éléments cruciaux pour favoriser une adoption massive de cette technologie.
Concernant le prix des nouveaux modèles, l'étude table sur la baisse des prix des voitures électriques dans un proche avenir, ce qui bénéficiera évidemment au taux de pénétration sur le marché. L'étude met toutefois en évidence le manque de coordination entre les différents États membres de l'Union européenne pour stimuler une adoption plus large de la mobilité électrique, avec pour conséquence une certaine fragmentation du marché.
Pour consulter cette étude de l'Union européenne, c'est ici.