Les gènes de Superman sont-ils mathématiques ?
Francis Crick, codécouvreur de la structure en double hélice de l’ADN, trouvait l’analyse de Fourier si simple qu’il avait envisagé d’écrire un article intitulé « La transformée de Fourier pour les ornithologues ». Il ne l’a pas fait, trop occupé qu’il était à étudier les phénomènes de perception visuelle. Sans doute aurait-il apprécié l’élégance de la technique présentée ici pour « les électroniciens ornithologues amateurs de BD finissant en queue de poisson ».
Superman voit tout à travers tout. Avec qui plus est une fonction de zoom : Superman peut résoudre les mots croisés du journal que lit un futur maître du monde assis dans les toilettes de son bunker souterrain. Bref, Superman n’a jamais attendu chez l’ophtalmo. Mais d’où viennent ces pouvoirs kryptoniens ? En attendant l’autopsie, et à l’aulne de la technique décrite ci-dessous, on peut se demander si le super-bougre n’utiliserait pas tout simplement des maths. Oui, juste des calculs.
Dans le bus ou dans le train, particulièrement le soir, vous avez forcément déjà vu des images de l’intérieur et de l’extérieur se combiner sur une vitre. Ce n’est pas gênant pour notre œil, qui peut même en profiter pour rêver entre ces deux mondes flottants, ça l’est plus pour un capteur dont on attend qu’il discrimine clairement les images d’une scène. Le problème n’est pas récent et a même plusieurs solutions, mais celle trouvée par des chercheurs du MIT est la plus simple d’entre t...