Le transistor à un seul atome
Depuis combien de temps n'a-t-il plus été question ici de la loi de Moore ? Tel le monstre du Loch Ness, le sujet réapparaît périodiquement. La dernière fois, c'était en
Des chercheurs de l’université Purdue dans l'Indiana (États-Unis) viennent de lui donner subitement un sérieux coup de vieux, en fabriquant un transistor constitué d’un seul atome, en l’occurrence un atome de phosphore intégré dans une matrice de silicium. Cela représente la limite physique finale de l’intégration au sens où nous la connaissons, puisque l’atome est la plus petite partie de
En fait, huit ans ne seront pas de trop pour espérer en tirer un bénéfice réel, car pour l'instant, si le transistor à un seul atome fonctionne, ce n’est hélas que dans des conditions extrêmes puisqu’il doit travailler à -235 °C et que son industrialisation, si elle est un jour possible, n’est pas envisagée avant quinze ou vingt ans.