Le système de géopositionnement chinois est opérationnel
Dans le sillage des systèmes de positionnement GPS américain, GloNaSS russe et Galileo européen, la Chine vient de mettre en service, au cours des derniers jours de 2018, sa propre constellation de satellites Beidou...
Dans le sillage des systèmes de positionnement GPS américain, GloNaSS russe et Galileo européen, la Chine vient de mettre en service, au cours des derniers jours de 2018, sa propre constellation de satellites Beidou.
Le dispositif devait, à l’origine, être pleinement opérationnel en 2020, mais la date a été avancée. Le système BeiDou (littéralement la « Grande Ourse ») offre une précision de positionnement de 5 m en Eurasie et de 10 m dans le reste du monde. Les signaux servent également à calculer les vitesses avec une précision de 0,2 m/s, soit 0,72 km/h. La constellation BeiDou comporte actuellement 33 satellites, dont 15 de type 2 et 18 du nouveau type 3. Douze autres satellites seront au final ajoutés à la constellation pour accroître la précision et la résolution du système.
Les systèmes militaires ont un besoin de plus en plus pressant des informations de positionnement produites par les systèmes satellitaires. Pour éviter que les capacités de défense soient mises en péril, les nations doivent disposer d'une constellation GPS indépendante. L’Inde est aussi en train de mettre en place son propre système satellitaire de navigation (la constellation IRNSS) – également baptisée NAVIC – mais le dispositif est diminué par la mauvaise fiabilité des modules des horloges atomiques embarquées. Certains satellites du système Galileo ont rencontré des problèmes avec ces mêmes modules.
Le dispositif devait, à l’origine, être pleinement opérationnel en 2020, mais la date a été avancée. Le système BeiDou (littéralement la « Grande Ourse ») offre une précision de positionnement de 5 m en Eurasie et de 10 m dans le reste du monde. Les signaux servent également à calculer les vitesses avec une précision de 0,2 m/s, soit 0,72 km/h. La constellation BeiDou comporte actuellement 33 satellites, dont 15 de type 2 et 18 du nouveau type 3. Douze autres satellites seront au final ajoutés à la constellation pour accroître la précision et la résolution du système.
Les systèmes militaires ont un besoin de plus en plus pressant des informations de positionnement produites par les systèmes satellitaires. Pour éviter que les capacités de défense soient mises en péril, les nations doivent disposer d'une constellation GPS indépendante. L’Inde est aussi en train de mettre en place son propre système satellitaire de navigation (la constellation IRNSS) – également baptisée NAVIC – mais le dispositif est diminué par la mauvaise fiabilité des modules des horloges atomiques embarquées. Certains satellites du système Galileo ont rencontré des problèmes avec ces mêmes modules.